samedi 18 août 2012

THE STROKES - Room On Fire

J'ai réécouté mon vieil album Room On Fire des Strokes dernièrement (ça faisait longtemps que je ne l'avait pas écouté) et je me suis rendu compte que la musique des Strokes me manquait et que c'était donc bon... Quelle belle occasion pour en faire une critique sur mon blog! Room On Fire est dans la suite logique de Is This It, leur album précédent. Il lui ressemble un peu mais il introduit un brin de new wave avec les chansons 12:51, le succès extrait de Room On Fire, ainsi que The End Has No End. En effet, on y entend des sons qui nous font demander s'il s'agit d'une guitare ou d'un synthétiseur. En outre, il introduit aussi de la musique soul avec Under Control. C'est un album qui parvient à ressembler à Is This It sans pour autant se répéter. On a toujours la voix rauque et écorchée de Julian Casablancas, le chanteur et compositeur du groupe, qui fait merveille sur toutes les chansons de l'album. Julian Casablancas chante de façon désinvolte comme un rockeur qui connaît la "hype". Il est vrai que The Strokes sont un groupe qui était très en vogue à cette époque. Is This It les a propulsés au sommet de la gloire et Room On Fire a ensuite confirmé l'excellence de cette formation new-yorkaise très "trendy". Pour Room On Fire, The Strokes n'ont simplement eu qu'à surfer sur la vague de succès remporté par Is This It (voir ma critique de Is This It du 7 janvier 2012). Le succès 12:51 est une chanson très pop si on fait abstraction des arrangements. Les compositions de Room On Fire sont d'ailleurs très solides, ce qui fait en sorte que l'album soit aussi accrocheur. Les chansons sont courtes (l'album entier ne dure à peine que 33 minutes) mais efficaces. Il est toutefois un fait assez curieux, c'est que chaque chanson est séparée par une pause de plusieurs secondes de silence. Ceci produit un effet bizarre comme à la fin de The End Has No End qui termine abruptement par des notes de guitare déconcertantes qui semblent se résoudre quelques secondes plus tard par l'accord d'ouverture de la chanson suivante, I Can't Win. Malgré ses mélodies "catchy" qu'on a envie de fredonner un peu comme du punk, The Strokes sonnent de façon indubitablement originale et je ne peux les comparer à personne d'autre. Il me serait difficile de décrire le style de The Strokes, très posé et maniéré. Les meilleurs chansons de l'album se situent au début et à la fin mais l'intérêt ne faiblit jamais cependant. J'adore toutes les chansons de l'album Room On Fire et je ne puis nommer celles que je préfère tant chaque chanson a sa place sur l'album et parvient à ravir l'auditeur. Que ce soit What Ever Happened?, Reptilia, 12:51 ou I Can't Win, on ne sait plus où donner de la tête pour savourer les chansons. Sans égaler Is This It qui était absolument génial, Room On Fire est certainement un des meilleurs albums de 2003 et un incontournable de la décennie.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 17/20

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