samedi 16 janvier 2016

BULLET FOR MY VALENTINE - Venom

J'ai acheté ce nouvel album de Bullet For My Valentine dès sa parution en août 2015 et depuis, je ne l'ai toujours pas regretté. À vrai dire, ce n'est pas tout à fait exact: je regrette de l'avoir acheté au détriment de la version deluxe. Je ne sais pas pourquoi j'ai acheté la version standard de Venom, d'autant plus que je suis collectionneur. J'aurais eu droit à quelques chansons supplémentaires pour un coût relativement minime. Je m'en veux mais le mal est fait: je suis pris avec mon album ordinaire de onze titres, ce qui est peu quand on aime Venom par Bullet For My Valentine, mais que cela ne me prive pas d'avoir du plaisir. Car bien entendu, j'ai tout de suite aimé Venom, même si je dois confesser qu'il s'agit avant tout d'un produit commercial avant d'être une œuvre purement artistique. Bullet For My Valentine est en effet un groupe de metalcore commercial qui n'expérimente pas beaucoup, à l'opposé par exemple de Avenged Sevenfold. Par ailleurs, le style qu'on retrouve sur Venom de Bullet For My Valentine se situe quelque part entre les albums Long Live d'Atreyu et Life Starts Now de Three Days Grace, deux opus dont j'ai déjà fait la critique par le passé (voir ma critique de Long Live du 9 janvier 2016 et ma critique de Life Starts Now du 30 mai 2015). En ce sens, ce que je pense de Venom ressemble grandement à ce que j'ai déjà écrit concernant l'album Long Live d'Atreyu que j'ai critiqué la semaine dernière, aussi je ne me répéterai point. Allez lire ma critique de Long Live pour en savoir plus. Les gars de Bullet For My Valentine ont senti le besoin de monter le volume d'un cran et Venom est l'album le plus dur du groupe gallois en dépit de nombreuses ballades racoleuses, tout comme Long Live est le plus agressif d'Atreyu. Pareillement, lisez mes écrits sur Three Days Grace si le côté émotif du metal de Bullet For My Valentine vous interpelle, puisque Venom est un album expressif dans le même genre que ceux de Three Days Grace. Avec Venom, on a donc un album qui n'est pas très original mais qui fonctionne parfaitement, ce qui est à peu près tout ce que l'on peut souhaiter d'un album de Bullet For My Valentine. C'est une œuvre très divertissante et on ne s'y ennuie pas une seconde. La première piste intitulée laconiquement V est une introduction plutôt impressionnante pour la pièce qui vient après, No Way Out. Ma préférée sur Venom est la suivante, un morceau très agressif intitulé Army Of Noise qui ne laisse aucun doute sur la volonté de Bullet For My Valentine de durcir son son. Sur l'album, on retrouve également de bonnes ballades comme Worthless, plus lente mais quand même suffisamment agressive, et surtout la pièce-titre Venom qui me rappelle par son atmosphère la "power ballad"... Love Bites de Def Leppard! C'est vrai que l'aspect commercial de Venom n'est pas sans évoquer le metal des années '80, plus spécifiquement le heavy metal du Royaume-Uni dont sont  bien sûr également originaires Bullet For My Valentine et Def Leppard. L'album de Bullet For My Valentine se termine avec un morceau plus dur, une chanson intitulée Pariah qui augmente le tempo et qui conclut l'album sur une note plus rock et dynamique. Venom est en soi un album qui sait équilibrer le doux et le fort, l'expressif et l'agressif, et se présente comme une marchandise efficace pour les fans, un produit ciselé très professionnel. Le seul défaut que l'on puisse trouver à l'album Venom de Bullet For My Valentine, outre le fait qu'il ne soit ni original ni innovateur, est sa durée pas trop généreuse de 41 minutes. Avec ses dix chansons (le premier des onze titres n'est qu'une introduction d'une minute et demie), j'aurais souhaité que le plaisir se prolonge mais pour ça, il aurait fallu que je sois moins con et que j'achète la maudite version deluxe...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

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