samedi 29 octobre 2016

CORPUS CHRISTI - A Feast For Crows

Il existe d'innombrables groupes de metalcore à avoir vu le jour depuis une quinzaine d'années mais Corpus Christi, formation originaire de Cincinnati, parvient à tirer son épingle du jeu en nous proposant leur album A Feast For Crows. Cet album paru en 2010, comme le nom du groupe le suggère, en est un de metal chrétien mais cela ne transparaît pas tellement dans la musique comme telle, ce qui est de toute façon souvent le cas avec les groupes chrétiens. Je dois dire que je ne suis pas fan des formations chrétiennes qui pullulent en Amérique, moi c'est la musique qui m'intéresse avant tout. Malheureusement, Corpus Christi fait dans le metalcore pas tellement original, quoique la batterie soit particulièrement active tout au long de l'album, ce qui est davantage une qualité qu'un défaut à mon ouïe. Le rock chrétien de Corpus Christi est en effet assez musclé, ça cogne fort par endroits et les guitares, bien que ça ne réinvente pas le genre du metalcore, sont tout de même efficaces. La véritable originalité, le véritable intérêt de l'album A Feast For Crows réside cependant dans la partie vocale du chanteur Jarrod Christman (remarquez son nom de famille divin). Il utilise sa voix clean et mélodieuse de manière très expressive, en plus d'avoir un timbre très particulier et unique. La musique de Corpus Christi se veut être en effet presque emo avec un sens du spleen réussi, le groupe parvenant à insuffler dans son metalcore stéréotypé un peu de sensibilité qui me touche personnellement. C'est certes, en ce sens, un album suffisamment intéressant pour que je vous en parle sur mon blog. Même si je ne crois pas en Dieu, je ne regrette pas mon achat de A Feast For Crows et il devrait en être logiquement de même pour vous. En tous cas, je préfère Corpus Christi à P.O.D. dont j'avais fait la critique de leur album Satellite en des termes pas tellement élogieux (voir ma critique de Satellite du 22 juin 2013). La raison en est principalement que P.O.D. a des paroles religieuses qui m'emmerdent alors que Corpus Christi se fait plus discret sur son album A Feast For Crows. On est très loin de Stryper...! Non, le plus grand reproche que j'aurais à faire envers A Feast for Crows est qu'il ne contient réellement que neuf chansons, puisque la première des onze titres de l'album n'est qu'une brève introduction et que la piste intitulée Windwalker n'est en fait qu'un interlude. A Feast For Crows dure tout de même presque trois quarts d'heure mais ça ne fait pas beaucoup de chansons à se mettre sous la dent. Il aurait fallu deux ou trois chansons de plus. Qu'à cela ne tienne, A Feast For Crows est quand même un album agréable d'écoute, peut-être même sous-estimé, certainement bien apprécié. Si Corpus Christi n'était pas du rock chrétien, il aurait même reçu une meilleure cote d'appréciation personnelle de ma part mais comme je considère cela comme un défaut, je dois tempérer mon enthousiasme. Néanmoins, allez vous le procurer si vous aimez le metalcore, c'est un album vraiment bien confectionné et divertissant à écouter. L'album A Feast For Crows du groupe de metalcore chrétien américain Corpus Christi ne réinvente évidemment pas la roue mais il est très touchant et émouvant grâce à son chanteur à qui je dois dire merci pour m'avoir fait passer un beau moment...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 22 octobre 2016

DEATH BY STEREO - Death For Life

Voici un album très rafraîchissant et qui semble ne pas trop se prendre au sérieux. Il s'agit de Death For Life, paru en 2005, un album de hardcore amusant par le groupe californien Death By Stereo. C'est un album assez court de quarante minutes avec des chansons brèves comme le punk doit l'être mais diablement efficaces. Le CD débute avec ce qui est possiblement la chanson la plus dure de l'album, un morceau intitulé Binge/Purge de pur hardcore qui s'avère très dynamique. La langage en est cependant plutôt ordurier, ce qui m'étonne puisqu'on ne retrouve aucun logo Parental Advisory sur la couverture de l'album de Death By Stereo. Les textes du groupe sont intelligents et sérieux mais le tout est fait dans un contexte musical si ludique qu'on oublie le côté sérieux de Death By Stereo. Les pièces qui suivent sont également très divertissantes, jusqu'à ce que l'on tombe sur Forever And A Day, une ballade inattendue qui montre aussi le côté tendre de Death By Stereo. En réalité, Forever And A Day commence doucement mais se met à s'énerver assez vite, jusqu'à ce que la ballade monte le volume, ce qui était inévitable avec Death By Stereo, mais qui retourne pour finir dans la douceur avec de la guitare acoustique. C'est une ballade qui aurait pu ne pas avoir rapport avec le reste de l'album mais qui trouve pourtant naturellement sa place sur celui-ci. Les chansons de Death For Life qui suivent cette ballade sont encore meilleures que les premières de l'album, montrant que Death By Stereo a de l'inspiration pour varier la sauce et qu'il est un groupe fort original et créatif. Middle Fingers est peut-être la plus originale de l'album, en tous cas c'est une de mes préférées sur le disque. Puis vient une autre ballade au titre très romantique, Don't Piss On My Neck And Tell Me It's Raining: c'est du moins ce que l'on croit dans les premières mesures de la chanson mais Death By Stereo se met à déconner et on s'aperçoit que ce n'était qu'un leurre. Le groupe a voulu nous faire une petite blague en nous induisant en erreur puisqu'il ne s'agit en fin de compte nullement d'une ballade! Death By Stereo est un groupe un brin facétieux, ce qui est chose rare dans le hardcore, et on pense immédiatement à des groupes metal comme Queens Of The Stone Age ou encore System Of A Down pour le côté humoristique. Il est vrai que le metal se prête mieux à l'humour que le hardcore, prenez par exemple The Darkness ou bien Steel Panther, tous des groupes metal qui font dans la farce ou la plaisanterie et dont j'ai fait la critique d'un de leurs albums par le passé, soient Permission To Land et Feel The Steel respectivement (voir ma critique de Permission To Land du 1er février 2014 et de Feel The Steel du 13 juin 2015). Dans le punk, on ne peut écarter bien sûr des groupes à l'humour juvénile tels que blink-182 et Sum 41, des albums qui encore là ont passé entre mes mains afin d'en écrire les critiques (cherchez donc ces albums grâce au moteur de recherche du blog). Bref, on ne s'ennuie pas une seconde avec Death By Stereo et même si le groupe n'est pas aussi loufoque que les groupes précités, il n'empêche qu'il nous arrache un sourire en plus d'être un rien cabotin et imprévisible. C'est évidemment la plus grande qualité d'un album comme Death For Life, celle de ne pas être du tout linéaire et de pouvoir surprendre son auditeur. C'est un excellent album, un peu à part certes, mais tout de même qui fait du bien et qui ne cherche qu'à amuser et à s'amuser. Les membres de Death By Stereo, c'est assez évident, on beaucoup de plaisir à concocter leurs albums, du moins celui-ci car je ne connais malheureusement pas les autres, et ce bonheur est agréablement communicatif. Death For Life par Death By Stereo est un album qui met de bonne humeur et qui par son originalité se distingue aisément de la masse de disques rock, punk, metal et hardcore qui paraissent à chaque année. Voici un album très rafraîchissant et qui semble ne pas trop se prendre au sérieux, écrivais-je... C'est un truisme pour un album dont je conseille évidemment l'achat, peu importe qu'il soit pour vous ou pour offrir en cadeau à un parent ou un ami. Après tout, octobre s'achève et voici une excellente suggestion d'achat pour un cadeau d'Halloween...!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20

samedi 15 octobre 2016

ALEXISONFIRE - "Watch Out!"

Alexisonfire est un des groupes les plus originaux à être sortis du Canada dans les années 2000 et l'album "Watch Out!", le deuxième de la formation après un premier excellent album homonyme, est encore là pour le prouver. "Watch Out!" fait évoluer le son de l'album Alexisonfire et je serais enclin à dire qu'il se situe quelque part entre Alexisonfire et The Shape Of Punk To Come de Refused, deux albums que j'ai évidemment déjà critiqués précédemment (voir ma critique de Alexisonfire du 13 août 2016 et de The Shape Of Punk To Come du 6 août 2016). Il n'y a pourtant pas de jazz rock bizarre sur "Watch Out!" mais Alexisonfire y expérimente des changements de tempo et de dynamiques sonores qui en font un album sophistiqué et innovateur. "Watch Out!" passe du doux au fort et du calme à l'agressivité dans une même chanson avec une facilité désarmante et Alexisonfire, même s'il est moins surprenant ici que sur son album homonyme, réitère son allégeance à la musique de qualité et à l'expérimentation musicale. L'album d'Alexisonfire est par ailleurs aussi expressif que son prédécesseur, sinon même encore plus, et nous offre des moments tout à fait magiques. Il s'agit en fait possiblement de l'album avec les chansons qui me plaisent le plus, les meilleures étant la pièce d'ouverture Accidents, Control, No Transitory et Happiness By The Kilowatt qui évoque pour moi le grand morceau de clôture Videotape tiré de l'album In Rainbows de Radiohead, rien de moins (voir ma critique de In Rainbows du 14 janvier 2012)! Il faut dire que tous les albums de Alexisonfire sont géniaux alors il est difficile pour moi de choisir. Comment ne pas aimer Accidents qui vous propulse dans l'album avec une fougue frénétique et Happiness In The Kilowatt qui termine le périple par lequel on vient de passer avec apaisement et envoûtement? Quoi qu'il en soit, "Watch Out!" est un autre album incroyable d'Alexisonfire qu'il faut absolument avoir entendu si on s'intéresse au post-hardcore ou au rock moderne du 21e siècle en général. Tout n'est pas parfait cependant, "Watch Out!" ayant le même défaut que son prédécesseur, c'est-à-dire qu'il devient légèrement redondant à la longue et on aimerait un peu plus de variété. Mais c'est un défaut mineur, insuffisant pour lui valoir une cote inférieure à Alexisonfire. Alexisonfire est mon groupe de post-hardcore préféré, tout comme Avenged Sevenfold est mon groupe de metal des années 2000 préféré. Les deux formations ont en commun, outre le fait qu'ils appartiennent à notre siècle contrairement à Refused et Metallica qui datent du siècle précédent, d'explorer et de faire avancer le rock tout en ayant connu le succès commercial. Il est possible d'être artistiquement pertinent et commercialement viable, Alexisonfire étant là pour le prouver. Certes, Alexisonfire n'a pas vendu autant d'albums que Avenged Sevenfold mais il a quand même vendu des centaines de milliers d'albums en quinze ans d'existence. Je le considère donc comme un groupe majeur du rock moderne, un incontournable à découvrir. Paru en 2004, à peine moins de deux ans après Alexisonfire, l'album "Watch Out!" du groupe canadien Alexisonfire est à la hauteur du premier album qui avait tant ravi la critique et les fans de post-hardcore, même s'il n'est pas aussi étonnant. Alexisonfire semble avoir trouvé la voie à prendre pour demeurer intègre avec son album "Watch Out!" tout en épousant le succès commercial qui lui permette de survivre. Bravo Alexisonfire!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 17/20

samedi 8 octobre 2016

BULLET FOR MY VALENTINE - The Poison

Un bel exemple d'album metalcore que j'aime serait peut-être celui-ci de Bullet For My Valentine (BFMV pour les intimes), le classique The Poison paru bien sûr le jour de la St-Valentin 2006 en Amérique du Nord, prouvant que le groupe a de la suite dans les idées. Contrairement à l'album au son un peu daté Suicide Notes And Butterfly Kisses du groupe Atreyu que je critiquais la semaine passée (voir ma critique de Suicide Notes And Butterfly Kisses du 1er octobre 2016), The Poison de Bullet For My Valentine n'a pas pris une ride même s'il est paru il y a plus d'une décennie. Atreyu est certes un bon groupe metalcore mais je préfère légèrement Bullet For My Valentine au son un peu plus mainstream, allant jusqu'à évoquer plus tard avec leur opus Venom (remarquez la similitude avec le titre de l'album que je critique cette semaine, prouvant encore une fois que le groupe a de la suite dans les idées) un album aussi pop rock que Life Starts Now de Three Days Grace (voir ma critique de Life Starts Now du 30 mai 2015). Venom est en passant un bon album récent de la fameuse formation galloise si jamais la chose vous intéresse (voir ma critique de Venom du 16 janvier 2016). Bref, ça fait beaucoup de noms de groupe et de titres d'album mais sachez tout de même que The Poison est le premier album que Bullet For My Valentine a fait paraître et que le résultat est honorable, surtout pour un premier album. Avec treize chansons, il est de plus passablement plus long que Suicide Notes And Butterfly Kisses, la dernière pièce de l'album The Poison faisant même six minutes et demie plus une demi-minute de silence. Intitulé laconiquement The End, ce titre de Bullet For My Valentine poursuit musicalement la pièce instrumentale intitulée elle aussi laconiquement Intro et qui ouvre l'album avec un brin de mystère. Il s'agit en fait d'une composition du groupe Apocalyptica spécialement écrite pour The Poison. Ce groupe que j'aime bien et dont j'ai critiqué quelques albums par le passé, comme par exemple Worlds Collide (voir ma critique de Worlds Collide du 20 février 2016), est en réalité un projet se proposant de faire du heavy metal avec... du violoncelle! Comme Intro est assez doux, avec les sonorités envoûtantes et apaisantes du violoncelle, c'est le choc avec le départ subit et agressif de la chanson qui suit, Her Voice Resides! Il n'empêche que l'album The Poison en son entier n'est pas trop agressif et demeure assez mélodique, offrant même quelques ballades comme Tears Don't Fall, All These Things I Hate (Revolve Around Me), et bien sûr Intro et The End. Pourtant, les ballades de Bullet For My Valentine ont aussi à certains endroits un côté plus dur. En réalité, la balance entre doux et fort sur l'album The Poison est parfaitement dosée et réussie, ce qui explique peut-être son succès commercial. Pour l'anecdote, le refrain de All These Things I Hate (Revolve Around Me) me fait irrésistiblement penser à la chanson Kickstart My Heart de Mötley Crüe! Les meilleures chansons de l'album sont 4 Words (To Choke Upon), la pièce-titre The Poison, le titre 10 Years Today et enfin le morceau The End mentionné ci-haut. Il y a par ailleurs, fait plutôt notable, de fort bons solos de guitare sur l'album de Bullet For My Valentine, ce qui n'est pas le cas de Suicide Notes And Butterfly Kisses d'Atreyu. Je mets en parallèle les deux albums en raison de similitudes évidentes, comme le fait qu'il s'agisse des premiers albums de ces groupes mais aussi pour leur apport respectif à la mouvance metalcore dans les années 2000. J'ai toujours trouvé que Bullet For My Valentine et Atreyu allaient de pair. Bref, The Poison de Bullet For My Valentine n'est pas un chef-d’œuvre mais il est malgré tout un classique du metalcore, surtout parce qu'il est très apprécié des fans dont je fais partie. Il est bien représentatif de ce qu'un bon album metalcore doit être, agréable à écouter et très dynamique, sans non plus se casser trop la tête sur la signification métaphysique existentielle de l’œuvre en question. C'est simplement un sapristi de bon album rock. Merci beaucoup.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 1 octobre 2016

ATREYU - Suicide Notes And Butterfly Kisses

Les gens chez Victory Records ont le don de dénicher des groupes fort intéressants de musique rock. C'est ainsi que Hawthorne Heights nous avait offert l'album If Only You Were Lonely que j'avais bien aimé (voir ma critique de If Only You Were Lonely du 18 juin 2016). Avec l'album incroyable Suicide Notes And Butterfly Kisses, c'est au tour du groupe Atreyu de faire honneur à Victory Records. Paru en juin 2002, cet album était à sa parution vraiment original et novateur. Atreyu fait véritablement figure de pionnier dans le genre screamo et metalcore avec cet album pourtant assez succinct de dix chansons ne totalisant même pas quarante minutes. Suicide Notes And Butterfly Kisses prend un peu de temps à démarrer, les premières chansons étant bonnes comme tout le reste mais se faisant quand même un peu moins originales. L'album évolue au fur et à mesure qu'on avance dans celui-ci et se termine avec la populaire chanson Lip Gloss And Black, probablement la plus populaire d'Atreyu. Il y a de beaux moments sur l'album et on sent que le groupe cherche un son, recherche un style qui lui soit propre et qui n'ait pas été déjà entendu. On est très loin de ce que le groupe fera plus tard, comme par exemple l'album Long Live paru récemment et dont j'ai fait une critique mitigée sur ce blog (voir ma critique de Long Live du 9 janvier 2016). Il est évident que bien des groupes de metalcore, dont Atreyu, se sont depuis rangés sous la bannière de la musique commerciale. À l'époque pourtant, aux débuts des années 2000, l'aventure musicale était intéressante et emballante. Il y avait beaucoup d'épisodes en screamo chez Atreyu, le chanteur utilisant sa voix monstrueuse sur presque tous les titres du disque. Suicide Notes And Butterfly Kisses n'est pas un album immédiatement accrocheur comme Long Live et il exige du temps pour se faire amadouer. C'est avant tout un album pour les aficionados de musique, les vrais, ceux qui aiment le travail de terrain et qui comprennent comment fonctionne la composition d'un album de musique. Atreyu s'est appliqué à ne composer que des chansons ayant de la substance, de la matière musicale. Cet album marque le début de la carrière d'Atreyu en étant son premier opus et on constate tout de suite le sérieux et le travail dont a fait preuve le groupe lors de sa confection. Suicide Notes And Butterfly Kisses est en effet solidement charpenté, très uni au niveau stylistique et parfaitement cohérent. C'est une impressionnante réalisation de la part d'un groupe dont on ignorait tout avant la parution de Suicide Notes And Butterfly Kisses. Il a influencé maints groupes et reste une référence pour bien des fans. Bien sûr, avec l'évolution du style emo, du metal symphonique et du metalcore depuis quinze ans, on en a vu d'autres. Mais cet album d'Atreyu demeure encore aujourd'hui un album qui se tient debout par lui-même. Quiconque s'intéresse au genre se doit de connaître Suicide Notes And Buttefly Kisses d'Atreyu. En ce qui me concerne, je possède la quasi-totalité de la discographie d'Atreyu même si les albums que le groupe fera par la suite seront légèrement moins intéressants ou originaux. J'aime bien Atreyu, c'est un groupe qui mérite d'être connu et que je conseille à ceux qui me demandent de la bonne musique. Avec Suicide Notes And Butterfly Kisses, nos amis d'Atreyu prouvent qu'ils étaient capables de faire de la bonne musique.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20