jeudi 21 juin 2018

C'est la fête au Québec!

Chers compatriotes, Québécoises et Québécois de tout acabits, laissez-moi vous parler d'amour et vous souhaiter une très joyeuse Fête nationale du Québec! Et vive cette belle langue française de chez-nous rehaussée de ses québécismes si pittoresques et fiers de l'être! Ayons une bonne pensée pour Saint-Jean dont c'est l'anniversaire le 24 juin prochain! Oui, c'est maintenant le temps de célébrer. À cause de cette journée fériée ainsi que celle de la Fête du Canada, vous comprendrez qu'il n'y aura pas de nouvelles critiques musicales en ces temps de réjouissances avant le premier samedi de juillet. Je serai en vacances pour les prochaines semaines alors je n'écrirai absolument rien sur ce blog. Prenez votre mal en patience, amoureuses et amoureux du Québec, et relisez donc mes anciennes critiques en attendant mon retour! Il y a plusieurs centaines de CD déjà critiquées sur ce blog, il n'y a donc aucune raison de s'ennuyer puisque vous en avez pour votre argent! Et c'est gratuit! C'est tiguidou!

BONNE FÊTE À TOUS!

samedi 16 juin 2018

THE NEW CITIES - Lost In City Lights

The New Cities (à ne pas confondre avec le groupe funky Capital Cities dont je n'avais pas aimé l'album In A Tidal Wave Of Mystery pour lequel j'ai pourtant écrit une critique sur ce blog (voir ma critique de In A Tidal Wave Of Mystery du 24 février 2018) est un groupe dance-rock québécois pas piqué des vers. Leur album Lost In City Lights est paru en 2009. C'est le premier des deux qu'ils ont fait paraître et on ne peut que regretter qu'ils n'aient pas produit davantage car Lost In City Lights est un album sans failles, de même que le second. C'est que The New Cities parviennent à mélanger le pop punk et le rock avec le style EDM de manière exemplaire. Le résultat est groupe capable de nous offrir des albums dansants, avec des guitares électriques mais aussi des claviers, parfaits pour une fête ou un party. Il n'y a que peu de formations de ce type au Québec et c'est dommage. On peut néanmoins comparer Lost In City Lights de The New Cities avec l'album Infamous de Duke Squad puisque ces deux CD sont parus à la même époque au Québec et embrassent le style électro-rock influencé par les années '80 (voir ma critique de Infamous du 9 juin 2018). Lost In City Lights est toutefois un peu moins orienté vers les années '80 pour nous livrer un album qui sonne contemporain. Les années '80 sont davantage perceptibles au début et à la fin de l'album. De toute façon, la comparaison s'arrête là car le propos de The New Cities est bien plus mature que celui de Duke Squad, même si Lost In City Lights s'adresse avant tout aux jeunes. D'aucuns pourraient arguer que Lost In City Lights n'est qu'un album épousant la saveur du mois à l'instant de sa parution en 2009. Il est vrai que cet album a surfé sur la vague de musique festive à ce moment de l'histoire de la musique. Mais Lost In City Lights s'écoute encore très bien et ne paraît pas dépassé comme les albums de Cobra Starship par exemple. Toutes les chansons de The New Cities sont excellentes, à tel point qu'il me serait bien difficile de choisir quelle est ma chanson préférée sur l'album Lost In City Lights. Cet album est parfait comme il est et on ne peut lui retrancher une seule chanson. Certes, ce n'est qu'un album de party et il serait fort vain de chercher quelque profondeur que ce soit. Mais si on prend Lost In City Lights pour ce qu'il est vraiment sans lui demander plus qu'il ne prétend être, on a là un album absolument charmant. Cet album de The New Cities est énergique et extrêmement accrocheur, avec un style parfait pour plaire à la jeunesse québécoise et mondiale. Bref, si vous cherchez un album pour vous donner de l'énergie et le goût de bouger, The New Cities ont ce qu'il faut pour vous. L'album est plutôt court toutefois, ne faisant même pas trente-six minutes avec certaines chansons de moins de trois minutes et aucune de plus de quatre minutes. Mais c'est très bien comme cela puisque ça correspond à ma conception du punk rock qui se doit d'être rapide, bref et efficace. Et avec Lost In City Lights, je puis vous dire que ça déménage! Vive la musique québécoise!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 9 juin 2018

DUKE SQUAD - Infamous

Duke Squad (à ne pas confondre avec le boys band français G-Squad de sinistre mémoire) est une formation rock québécoise très peu connue à l'étranger, ce qui est pour moi un excellent prétexte afin de les faire connaître davantage en écrivant une critique pour leur album Infamous paru en 2010. Comme on peut le constater sur la couverture de leur album illustrée ici, on voit tout de suite qu'il s'agit d'un groupe de joyeux lurons qui ne se prennent pas du tout au sérieux. Infamous est un album assez rafraîchissant, très agréable et fort amusant. Plusieurs au Québec ont découvert Duke Squad grâce aux dessins animés. C'est du pop punk mâtiné de claviers destiné avant tout aux jeunes. Les thèmes des chansons tournent autour de préoccupations très adolescentes telles que les relations amoureuses et la rébellion de la jeunesse. En ce sens, Duke Squad m'apparaît bien plus crédible qu'un autre groupe pop punk québécois très connu mais peu convaincant, je parle bien sûr de Simple Plan que j'exècre. Il est en effet assez aberrant d'écouter un album tel que Still Not Getting Any... composé par des adultes à l'intention des enfants alors que Infamous parle vraiment de ce que les membres de Duke Squad connaissent (voir ma critique de Still Not Getting Any... du 18 mai 2013). Les paroles négatives et stupides de Simple Plan rejoignent-elles vraiment les jeunes? Je ne suis plus un adolescent mais j'en doute. Duke Squad est un bien meilleur groupe et je dois dire que j'aimerais sa musique si je n'étais pas un adulte et que j'avais 25 ans de moins... C'est du pop punk mélodique, accrocheur et de qualité, moi qui n'aime pas habituellement le pop punk, et l'ajout de claviers donne du style à l'ensemble. L'inspiration est variée et toutes les pièces sont intéressantes, faisant en sorte que le principal défaut de l'album soit que l'album est trop court et qu'on en n'a pas assez. Avec seulement dix chansons pour une durée totale dépassant à peine la demi-heure, il est certain que Duke Squad évite les longueurs et les redites mais prive le mélomane de deux ou trois chansons. Qu'à cela ne tienne, on a malgré tout des numéros d'intérêt, comme High School Lows qui explore les mésaventures amoureuses et la cruauté entre adolescents de manière très divertissante, ou encore Let's Go All The Way qui exprime le petit côté rebelle de Duke Squad typique à cet âge. Si j'avais un enfant, je serais bien content qu'il écoute Duke Squad au lieu de Simple Plan ou de blink-182 que je trouve vulgaire et grossier. Bien sûr, Infamous est un album de pop punk bonbon, il n'y a rien là de véritablement outrageant. Ce n'est tout de même pas les Sex Pistols. Non, Infamous de Duke Squad est un album drôle et récréatif, certes commercial mais vraiment bien fait. Je le recommande pour vos enfants ou pour vous-même si vous êtes un adolescent d'environ 15 ans. L'album peut cependant être difficile à trouver si vous ne résidez pas au Canada, ne sachant pas de quelle distribution bénéficie Infamous en dehors de la province ou du pays. Il est entièrement en anglais, ce qui suppose peut-être une distribution nationale. De surcroît, l'album de Duke Squad a déjà plusieurs années, ce qui laisse présager qu'il peut n'être disponible que chez les disquaires de marchandise usagée. Est-il accessible par Internet? Je ne peux l'affirmer hors de tout doute raisonnable. Je ne critique que les CD que je possède dans ma discothèque. Je dois alors vous souhaiter sincèrement bonne chance...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 2 juin 2018

METRO STATION - Metro Station

Vous souvenez-vous de Shake It? Ce tube se retrouve sur l'album homonyme de Metro Station paru en 2007. Je dois bien être un des seuls en Amérique du Nord qui écoute encore son album de Metro Station... Mais que voulez-vous, j'aime cet album même si la mode pour ce genre de musique est passée et malgré mon âge... En effet, bien des jeunes ont redécouvert les années '80 à la fin des années 2000 et s'en sont servis dans leur musique, comme c'est le cas de Metro Station. On retrouve sur leur album tout le romantisme et la passion de la jeunesse, avec en prime les sonorités envoûtantes des claviers de la musique synth-pop. Il y a bien de la guitare électrique à l'occasion mais ce sont clairement les synthétiseurs qui occupent toute la place de cet album très stylisé. Metro Station est un album qui me fait beaucoup penser à celui de Kelly Osbourne intitulé Sleeping In The Nothing que j'avais également critiqué et apprécié (voir ma critique de Sleeping In The Nothing du 3 août 2013). Ce retour aux années '80 ne se fait pas sans une certaine forme d'exagération, bien au contraire les jeunes sont excessifs et aiment plonger tête première dans ce qui les passionne le plus. On a alors droit aux années '80 jusqu'à l'outrance, sans aucune retenue. L'album de Metro Station est tout de même un tantinet plus subtil que celui de Kelly Osbourne, mais aussi plus passionné. Une de mes chansons favorites extraites de l'album Metro Station est Wish We Were Older, qui est aussi une de celle qui colle le plus aux années '80. Bien sûr, c'est un plaisir coupable, mais tant qu'à plonger dans les années '80 sans aucune impunité, aussi bien y aller plein gaz. Metro Station est du bonbon, il faut le prendre pour ce qu'il est et ne pas lui demander à être autre chose. Il est évident que Metro Station ne remet pas en question la primauté de Depeche Mode ou bien de New Order dans ce domaine mais c'est tellement mignon d'entendre des jeunes exprimer leur passion avec candeur qu'on leur pardonne aisément. Metro Station a été réalisé en partie par des membres de Motion City Soundtrack, ce qui démontre toute l'ingénuité de la démarche artistique de Metro Station! Il n'est en outre pas trop long, seulement dix chansons fort brèves dont la moitié font moins de trois minutes, pour une durée totale dépassant à peine la demi-heure. C'est un excellent album de divertissement et je le conseille à tous. En terminant, il faut que je précise que je n'ai pas l'année officielle de parution de cet album en Amérique du Nord. Certaines informations font état de l'année 2007 tandis que d'autres indiquent plutôt 2008. Je crois cependant que c'est bien 2007 mais je ne peux le certifier. Le clip pour la chanson Shake It, qui ne représente pas très bien le reste de l'album beaucoup plus vintage, semble toutefois remonter à 2008. En tout cas, l'album a déjà plus d'une décennie, comme le temps passe vite. N'hésitez pas comme moi à déterrer des perles perdues dans les vestiges du temps...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20