samedi 29 juin 2013

KORN - Take A Look In The Mirror

Dans le merveilleux monde du heavy metal, un renouveau de ce genre prisé par des millions de mélomanes autour du monde s'est fait sentir au tournant du siècle sous la nouvelle dénomination "nü metal". En fait, ce n'est que du metal alternatif, une évolution normale du heavy metal vers un son plus recherché. Des groupes comme Deftones et KoRn ont su prendre avantage de ce courant pour se faire connaître, voire dominer ce genre. Deftones est plutôt un groupe torturé comme on peut s'en rendre compte avec l'album White Pony que j'ai d'ailleurs déjà critiqué (voir ma critique de White Pony du 11 février 2012). KoRn est davantage provocateur que Deftones et il ne fait pas de doute que KoRn est un des meilleurs groupes nü metal au monde. Le nü metal n'est pas forcément du rap metal comme le montre l'excellent album Take A Look In The Mirror, bien que KoRn y fasse une excursion dans le hip hop avec le célèbre rappeur invité Nas pour la chanson Play Me. Sorti moins de dix-huit mois après Untouchables, l'album Take A Look In The Mirror, paru en 2003, offre un bel exemple de nü metal. Cet album n'est pas très différent de Untouchables mais il est juste assez différent pour qu'on ne puisse pas parler de répétition. Alors que Untouchables reprenait certaines atmosphères envoûtantes du précédent album Issues, l'album Take A Look In The Mirror présente un metal plus terre à terre avec quelques accents qui me font penser au groupe alternatif Tool. J'aime particulièrement la façon dont KoRn s'y prend pour renouveler le metal tout en se servant des clichés musicaux de ce genre. Par exemple, Jonathan Davis, le chanteur de KoRn, emprunte une grosse voix monstrueuse sur certaines pièces comme c'est la norme dans la musique death metal. KoRn utilise tout le vocabulaire de la musique metal et le recycle à sa façon en lui apposant le sceau unique de KoRn. Sa manière de composer la musique est bien particulière en la découpant en petits morceaux et en réassemblant le tout dans un style original. Cette méthode me fait penser à The Strokes et leur album Is This It qui se servaient de courts motifs musicaux pour ensuite construire toute une cathédrale (voir ma critique de Is This It du 7 janvier 2012). Pour ce qui est des paroles des chansons, le contenu est parfois très dérangeant. KoRn ne se gêne pas pour employer le mot "fuck" à maintes reprises jusqu'à la caricature. Les paroles cherchent à provoquer comme c'est le cas par exemple avec la pièce Y'All Want A Single dont le vidéoclip censuré s'en prenait violemment à l'industrie du disque et de la musique. C'est mon vidéoclip préféré de KoRn car les conglomérats qui ont le contrôle de l'industrie musicale étaient mis knock-out par les fiers-à-bras de KoRn... Dans le vidéoclip Did My Time, on a le plaisir de voir Angelina Jolie puisque la chanson a été utilisée pour le film The Cradle Of Life de la série Lara Croft Tomb Raider (on sait que Angelina Jolie personnifiait Lara Croft au cinéma). Pour une raison que j'ignore, il semble que Did My Time ne fasse pas partie des chansons de la bande originale du film que je possède également dans ma vaste collection d'albums. Heureusement qu'on a au moins le vidéoclip avec la jolie Angelina Jolie qui porte décidément très bien son nom. Les vidéoclips extraits de l'album Take A Look In The Mirror sont superbes et la musique l'est tout autant. Il n'y a que treize chansons indiquées à l'endos de l'album mais il faut savoir qu'il y a un silence de plus de six minutes après la dernière pièce When Will This End avant qu'une piste cachée de la version live de la chanson One de Metallica reprise par KoRn ne débute avec les bruits de la foule, ce qui fait qu'on puisse considérer qu'il y a en fait quatorze pièce avec la reprise de One de Metallica. Il est seulement dommage que KoRn ne joue pas la pièce de Metallica au complet mais il est vrai que c'est une chanson très difficile à interpréter. Il n'empêche que c'est une bonne reprise quoique pas trop différente de la version originale. Voilà qui conclut un bon album de KoRn que je conseille à tous les fans! Si vous aimez KoRn, je propose de vous procurer la même version que je possède, c'est-à-dire la version deluxe qui renferme un DVD en prime. Vous en aurez ainsi pour votre argent!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20

samedi 22 juin 2013

P.O.D. - Satellite

Le rap metal est un genre qui est passé en trombe à la fin des années '90 jusqu'au début des années 2000. Parmi la pléiade de groupes de ce genre qui ont vu le jour pour ensuite disparaître, on retrouve P.O.D. et son album Satellite paru en l'an 2001. Le plus grand succès extrait de cet album est probablement la chanson Youth Of The Nation qui est une pièce inspirée se rapprochant de la ballade. Cependant, cela ne représente pas très bien l'album car le reste de Satellite est beaucoup plus lourd et bruyant. On a ici droit à du rap metal agressif sans concession et très peu original. Dans ce genre, Limp Bizkit et Crazy Town se distinguent beaucoup plus avec leurs styles respectifs. P.O.D. fait figure de suiveur en ne proposant rien de bien nouveau si on fait exception de Youth Of The Nation. L'album ne touche presque jamais aux émotions et se réfugie plutôt dans la violence et la brutalité désagréables aux oreilles de l'auditeur. Avec la pièce Anything Right par exemple, on assiste à un véritable concours de cris et de hurlements, comme si les gars de P.O.D. venaient de découvrir le plaisir juvénile de causer du tintamarre. On dirait une véritable bande d'adolescents attardés. Cela ne m'impressionne vraiment pas. Si vous croyez que je ne suis qu'une mauviette, sachez que j'apprécie des groupes metal tels que Voïvod, Sepultura et Metallica. J'aime bien la musique agressive mais au sein de structures complexes et élaborées, pas seulement du bruit idiot généré de façon gratuite. Le comble de l'horreur est atteint avec Without Jah, Nothin' qui débute abruptement sur une batterie d'enfer effrénée de punk hardcore avec les délires de l'artiste invité H.R. qui déblatère n'importe quoi. Je ne sais pas qui est ce H.R. en question (en fait, je sais qu'il était dans la légendaire formation Bad Brains mais je ne l'ai jamais écouté et sa performance ridicule sur l'album de P.O.D. ne me donne pas envie de l'entendre non plus) sauf qu'il devrait apprendre à chanter avant de déconner sur l'album des autres. On dirait qu'il n'est pas le seul car Kelly Osbourne aussi n'avait pas la voix juste sur son album Changes que j'ai déjà critiqué sur ce blog (voir ma critique de Changes du 2 mars 2013). Mais H.R. est dur à battre dans la catégorie des joyeux lurons qui n'ont aucune oreille musicale. Il fait exprès, c'est évident! Without Jah, Nothin' se calme le pompon et vire vers le reggae mais cela n'empêche pas H.R. de continuer à faire le pitre, affirmant notamment que Jésus nous aime. Il est vrai que P.O.D. est un groupe de metal chrétien mais cela tombe mal car personnellement je suis athée. Je suis plus près du satanisme de Slayer et de Marilyn Manson que du christianisme de P.O.D. et de ce cher H.R. qui peut aller se faire voir ailleurs... Nos chers protagonistes de P.O.D. ont toutes les raisons du monde pour que je les déteste et Without Jah, Nothin' est un morceau absolument catastrophique, c'est épouvantable. On est très loin de Youth Of The Nation ou même de Alive. La dernière chanson de l'album Satellite, qui est intitulée Portrait, est également agressive à l'extrême mais sans les horribles élucubrations insupportables de H.R., fort heureusement. C'est dommage que l'album sombre de plus en plus dans la facilité d'être inutilement bruyant car le début, avec de bonnes chansons comme Set It Off et surtout Boom, bien que dénuées de toute originalité, était accrocheur et présentait certaines qualités musicales. Satellite compte quinze pistes mais il faut savoir que Celestial ainsi que Guitarras De Amor ne sont que de brefs interludes, ce qui fait qu'il n'y a en tout que treize chansons. Si vous aimez le rap metal agressif, vous aimerez peut-être Satellite mais ce n'est pas exactement mon cas. Je préfère bien plus Limp Bizkit et Crazy Town dans ce genre pour leur originalité. Rendu en 2001 (Satellite est paru le 11 septembre, la journée même des attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, faut le faire), le rap metal commençait déjà à s'essouffler et l'album inutile de P.O.D. n'a réussi qu'à faire reculer ce genre moribond. Ce n'est pas complètement pourri mais disons que l'album Satellite de nos amis de P.O.D. n'a que fort peu à offrir. Dire qu'il s'agit ici de leur meilleur album... Je suis bien heureux de ne pas connaître les autres.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 13/20

samedi 15 juin 2013

ANGELS & AIRWAVES - We Don't Need To Whisper

Je n'aime pas blink-182. Aussi quand j'ai appris que Tom DeLonge, un des chanteurs du groupe pop punk blink-182, allait lancer un nouveau projet musical (il avait déjà fait la même chose avec Box Car Racer quelques années plus tôt), je n'ai pas été très émoustillé. Ce projet, c'est Angels & Airwaves dont le premier album We Don't Need To Whisper est paru en 2006. Les experts de la musique rock comparent souvent Angels & Airwaves avec U2. Pour ma part, je trouve que We Don't Need To Whisper peut faire penser à MACHINA/The Machines Of God, l'album raté des Smashing Pumpkins paru en l'an 2000 (voir ma critique de MACHINA/The Machines Of God du 28 janvier 2012). En effet, ces deux albums très ambitieux essaient de "faire du style" mais ne parviennent qu'à endormir l'auditeur avec des chansons soporifiques. Par ailleurs, les guitares sont omniprésentes sur les deux albums et le son des deux groupes est très léché pour les albums concernés. Musicalement, il est certain que les albums de Angels & Airwaves et de Smashing Pumpkins ne se ressemblent pas réellement mais ils me procurent le même ennui à l'écoute. En fait, We Don't Need To Whisper est légèrement plus accrocheur que l'album des Smashing Pumpkins mais ce n'est guère concluant. Avec ses effets de guitares et ses atmosphères particulières, We Don't Need To Whisper me fait également penser à Urban Hymns de The Verve (je n'ai pas encore fait la critique de Urban Hymns mais restez à l'affût car je vais peut-être en faire la critique d'ici les prochaines années). Angels & Airwaves est évidemment plus prêt du style de The Verve que des Smashing Pumpkins, sans le talent toutefois. Il serait presque sacrilège de comparer un chef-d'oeuvre comme Urban Hymns à ce prétentieux canular qu'est We Don't Need To Whisper. Car il faut le dire, il s'agit d'un album prétentieux qui se croit plein de profondeur mais qui ressemble plutôt à une collection de morceaux de pacotille très peu impressionnants. Tom DeLonge pensait révolutionner le rock avec son projet Angels & Airwaves mais le son de son groupe n'est pas aussi original qu'il le raconte. Néanmoins, We Don't Need To Whisper n'est pas si emmerdant après quelques écoutes, même si c'est un album raté, et je le trouve bien moins idiot que les albums de blink-182, en particulier Enema Of The State dont j'ai déjà fait une critique sur ce blog (voir ma critique de Enema Of The State du 13 octobre 2012). Tom DeLonge a visé trop haut sans doute, mais au moins il vise en haut de la ceinture, ce qui est déjà un progrès certain. Il aurait simplement intérêt à moins se casser la tête pour faire un album ambitieux que les critiques vont aimer et se contenter d'écrire de bonnes chansons pop entraînantes. Il m'arrive même de réécouter cet album (après tout, je l'ai tout de même acheté) et d'en apprécier les morceaux plus rock comme The War par exemple. Dans l'ensemble, We Don't Need To Whisper est un donc un album passable, sans plus. Il dure exactement 50 minutes pile pour seulement dix chansons, ce qui fait que les pièces sont un peu longues. Disons que Tom DeLonge prend son temps pour établir l'atmosphère de ses précieuses chansons. Son album respire et s'étire dans l'espace et dans le temps, un peu comme les albums de Pink Floyd. Il est vraiment dommage que les chansons de We Don't Need To Whisper soient aussi vides, creuses et redondantes. Car à l'écoute de cet album fâcheusement interminable, on se dit malheureusement que c'est peut-être 50 minutes de trop...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

samedi 8 juin 2013

EVANESCENCE - Evanescence

Au début des années 2010, on commençait à s'ennuyer du groupe goth metal Evanescence dirigé par la jolie chanteuse Amy Lee. Le précédent album remontait à 2006 et le succès de la formation nous rendait impatients d'un nouvel album. Heureusement, en 2011, le groupe revenait à la charge avec un album homonyme. L'album Evanescence ne déçoit pas les attentes élevées pour ce groupe très populaire. Quoique assez différent des albums précédents, Evanescence reste un album tout aussi accrocheur que ses prédécesseurs, sinon encore plus. En effet, il est difficile de rester de glace en entendant Evanescence nous jouer Evanescence avec aplomb. Chaque chanson semble pouvoir devenir un succès tant les refrains sont rassembleurs et les mélodies accrocheuses. C'est un album énergique et diablement efficace qui sait alterner les tempos et éviter l'ennui. Les tempos justement sont généralement rapides et il n'y a pas beaucoup de place pour les ballades. À part la dernière pièce lente Swimming Home qui est un peu à part par rapport au style de l'album, il y a quand même la ballade Lost In Paradise avec du piano qui est réussie et bien touchante. Ce n'est toutefois pas la seule pièce avec du piano car Evanescence exploite aussi cet instrument dans des chansons rapides et entraînantes comme My Heart Is Broken ou encore Erase This. Cependant, il n'y a pas beaucoup de variété sonore puisque les guitares électriques et la voix puissante d'Amy Lee prennent toute la place. J'adore la voix expressive et forte d'Amy Lee et on n'est pas loin avec l'album Evanescence du monde de l'opéra. Les guitares ont un aspect quasi symphonique et la musique est très théâtrale, parfois tragique, mais toujours très prenante émotionnellement. C'est d'ailleurs la marque distinctive du groupe Evanescence de proposer des pièces souvent tourmentées dans un style gothique édulcoré très accessible. On pourrait dire que Evanescence fait du "pop goth"! En tous cas, l'album Evanescence propose un metal beaucoup plus accessible que l'album Oracle de Kittie que j'ai critiqué la semaine dernière (voir ma critique de Oracle du 1er juin 2013). Alors que l'album Fallen était conceptuel et que The Open Door était expérimental, l'album Evanescence se contente d'enchaîner les bonnes chansons et est simplement redoutable d'efficacité. Il est vrai que le style de l'album n'est pas en soi très original mais son côté accrocheur compense largement ce défaut. On ne s'emmerde pas une seconde et Evanescence est quant à moi un de mes albums de 2011 que j'ai bien apprécié. Il y a douze chansons en tout mais il existe une version deluxe de l'album avec quatre chansons supplémentaires. Je regrette de ne pas avoir acheté la version deluxe et de ne pouvoir profiter des morceaux en prime ni de critiquer cette version. Tout ce que je sais, c'est que les douze chansons de la version standard ne décevront pas les fans du groupe Evanescence ni ceux qui aiment un metal modéré et très mélodique. J'ai bien failli donner 16/20 à cet album mais je me suis retenu. J'étais tout énervé au début mais je me suis calmé après quelques écoutes et 15/20 demeure une bonne cote pour cet album. Evanescence du groupe Evanescence est un très bon album et je le recommande certainement pour un achat. La formule est éprouvée et elle fonctionne parfaitement. Evanescence prouve qu'on peut faire du metal de qualité et viable commercialement, même dans les années 2010 où la pop comme Justin Bieber et la dance music comme Pitbull semblent avoir envahi les ondes et monopolisé tout l'espace médiatique...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 1 juin 2013

KITTIE - Oracle

Au Canada, il n'y a pas que des fillettes qui font de la musique pop comme Avril Lavigne. Il y a aussi des fillettes qui jouent... du death metal! C'est bien sûr le cas de Kittie dont les musiciennes originaires de l'Ontario étaient encore mineures au moment de la formation du groupe dans les années '90. Le premier album de Kittie, intitulé Spit, était un pur délice pour l'amateur de gros son ouvert à l'idée que des fillettes peuvent brasser la cage. Avec leur album Oracle paru en 2001, les filles de Kittie revenaient à la charge avec un album sans compromis, encore plus heavy que Spit. L'album Oracle ne lésine pas sur la pesanteur des guitares électriques et la voix macabre de la chanteuse semble tout droit sortie d'outre-tombe. Il y a un aspect original à Oracle qui consiste en la superposition de vociférations incompréhensibles et de la voix claire et audible. Ce mélange est rafraîchissant et intéressant. Néanmoins, Oracle ne surclasse pas son prédécesseur Spit et se veut bien moins original musicalement. On a ici du death metal assez conventionnel quoique très accessible. Le néophyte pourra se procurer l'album pour s'introduire au style. Kittie joue du death metal d'où on a expurgé la vitesse, la virtuosité et la complexité. Les tempi sont modérés, voire lents. C'est le cas de la pièce Pink LemonadeKittie se permet d'explorer le doom metal, une sorte de metal très lent et très pesant. Avec le morceau Run Like Hell, les filles de Kittie reprennent une chanson de Pink Floyd avec talent. Je ne connais pas la version d'origine mais la version de Kittie est tellement bonne qu'il s'agit en fait probablement de la meilleure chanson de Oracle. En outre, il semble que les groupes de metal extrême aime refaire des chansons de Pink Floyd car Voïvod avait aussi repris la pièce Astronomy Domine. Par ailleurs, la version de Oracle que je possède contient deux chansons en bonus. À l'endos de l'album, il est écrit que Oracle renferme onze chansons mais en réalité il y en a treize avec les morceaux en prime. Ce sont des versions live de pièces qu'on retrouve sur Oracle, à savoir What I Always Wanted ainsi que Pain. Ces chansons notamment sont intéressantes car on y ressent vraiment la douleur de la chanteuse. Ce n'est toutefois pas un très gros bonus car les deux versions live ne sont pas vraiment très différentes des versions en studio. Malgré tout, cela fait en sorte que l'album dure plus de 55 minutes, on en a pour son argent. Je recommande donc l'acquisition de Oracle pour les fans de Kittie et pour ceux qui ne s'y connaissent pas beaucoup dans ce genre musical. Pour les autres, il peuvent se procurer les albums de groupes comme Cathedral ou Cannibal Corpse. S'ils veulent découvrir Kittie, ils peuvent se procurer l'album Spit qui est très différent de Oracle. À mon avis, Spit demeure toujours le meilleur album de ces fillettes canadiennes qui n'ont pas peur des colosses qu'on retrouve habituellement à la barre de ces groupes metal très pesants... Je vous le dis, les filles aussi peuvent jouer du rock'n'roll! Il y en a beaucoup au Canada à découvrir, que ce soit les filles de Courage My Love dont j'ai déjà fait une critique élogieuse de leur album For Now sur ce blog (voir ma critique de For Now du 20 avril 2013) ou de Kittie qui est encore injustement méconnu. Je suis un homme féministe et je crois dur comme fer que les filles ont leur place au panthéon de la musique punk et metal. Bravo les filles!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20