samedi 5 avril 2014

HINDER - Extreme Behavior

La seule raison pour laquelle j'ai acheté cet album, c'est la jolie fille sexy que l'on aperçoit sur la couverture de la pochette qui est illustrée ici. Je ne connaissais pas le groupe et j'ignorais à quel genre de musique cela correspondait. Maintenant que j'ai bien écouté l'album, je peux en faire la critique pour vous. Malheureusement, ce n'est pas un bon album. Paru en 2005, Extreme Behavior n'a rien d'extrême, quoiqu'en dise son titre. Hinder nous joue un ramassis de clichés musicaux dans un style tout ce qu'il y a de plus commercial pour les radios. J'aurais dû m'en douter, avec une image sur la pochette aussi racoleuse. Hinder n'a pas vraiment de style qui lui est propre et semble plutôt déterminé à être assez aseptisé pour ne pas déplaire à personne. Les gars de Hinder visent le succès facile et sont prêts à sacrifier leur intégrité artistique à n'importe quel prix, c'est évident. C'est du rock pour les radios vraiment très générique, sans grand intérêt. J'appellerais cela du pop rock, à cause du soin porté aux mélodies accrocheuses et très passe-partout. À ne pas confondre le pop rock avec le soft rock, ce n'est pas la même chose. Il y a plusieurs ballades sur Extreme Behavior mais les guitares électriques sont toujours bien présentes. La pièce la plus "extrême" serait peut-être Room 21 qui jure avec le reste de cet album de Hinder aux arrangements léchés et proprets. Mais même là, Hinder a beau monter le volume d'un cran et se précipiter dans un rock endiablé, il n'empêche que le style demeure prévisible et sans surprise. La seule chanson digne d'intérêt est la dernière de l'album, intitulée Shoulda. Elle présente un peu d'originalité par rapport à la compote uniforme de cet album insipide. Le seul point positif de cet album de Hinder serait qu'il n'y a que dix chansons pour une durée d'environ 38 minutes, ce qui fait en sorte qu'on ne s'ennuie pas trop longtemps. Extreme Behavior est un album tellement mauvais que je le trouve encore pire que les albums de Simple Plan. En fait, Simple Plan fait du pop punk tandis que Hinder fait du pop rock, mais les deux formations font de la musique tellement mièvre et édulcorée qu'elles sont comparables. Faites le test et comparez Extreme Behavior avec Still Not Getting Any... par exemple (voir ma critique de Still Not Getting Any... du 18 mai 2013). C'est ce qui explique la note minable que j'accorde à ce chef-d'oeuvre de Hinder (constatez mon ironie un rien méchante). Je ne veux pas dire du mal d'un groupe rock comme Hinder qui est très apprécié aux États-Unis par un certain genre de clientèle pour ce type de musique, mais franchement, pour peu qu'on s'intéresse vraiment à la musique et qu'on ait déjà écouté du rock dans sa vie, il est difficile de trouver de réelles qualités à cet album parfaitement superflu. N'importe quoi serait plus original que Extreme Behavior, même un album de Cinderella (vous souvenez-vous de ce groupe hair metal des années '80?) qui n'est certainement pas le groupe le plus marquant de l'Histoire du rock'n'roll. Bref, c'est tellement mauvais que je ne sais pas quoi rajouter, peut-être parce qu'il n'y a rien à rajouter. On ne peut spéculer sur le vide. Cela m'apprendra d'acheter des albums uniquement sur la présentation d'une belle pochette seyante à regarder. Au moins, je peux admirer l'image à défaut d'admirer la musique...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 11/20

Aucun commentaire:

Publier un commentaire