samedi 29 mars 2014

VELVET REVOLVER - Contraband

Quand on a le rock dans le sang, on ne peut rester là à rien faire et se tourner les pouces. C'est ce que les anciens membres de Guns N'Roses, dont le guitariste Slash, se sont dits après avoir quitté le groupe. Ils ont recruté Scott Weiland, le charismatique chanteur de Stone Temple Pilots, et ont formé leur nouveau groupe Velvet Revolver. Le premier album de cette nouvelle mouture s'intitule Contraband. Bien qu'il soit paru en 2004, je possède une version spéciale bénéficiant de la technologie DualDisc qui n'est parue qu'en 2005. La mention de 2005 comme date de parution de cet album n'est donc pas erronée en ce qui me concerne. La technologie DualDisc est un procédé qui permet au CD d'être lu sur les deux faces, avec l'album proprement dit sur un côté et un DVD avec entre autres en bonus les vidéoclips de Velvet Revolver et une galerie de jolies photographies sur l'autre. Il peut valoir la peine de se procurer la même version que moi car les vidéoclips pour les pièces Slither ainsi que Fall To Pieces sont vraiment beaux à regarder, avec des images très léchées et de jolies demoiselles, gracieuseté de Velvet Revolver. Vous pouvez également aller regarder le vidéoclip sexy Dirty Little Thing sur l'Internet. Pour le différencier des autres, la version de Contraband que j'ai dans ma collection a ceci de particulier que le boîtier vient dans un étui plastifié transparent avec l'inscription DualDisc en lettres d'argent, de quoi plaire aux collectionneurs comme moi. De plus, il faut savoir qu'il existe des versions de Contraband avec un fond coloré différent. Il y a le rouge, le blanc et le noir mais moi je possède la version noire comme le montre la couverture de la pochette illustrée ici. Mais qu'en est-il de la musique de Velvet Revolver? Bien sûr, l'influence de Guns N'Roses mais surtout de Stone Temple Pilots plane sur Contraband. C'est un peu la rencontre du hard rock et du grunge, en quelque sorte, puisque Contraband offre un équilibre parfait entre rock alternatif et rock classique. Le nom Velvet Revolver évoque évidemment celui de Guns N'Roses, mais le son de Guns N'Roses est surtout perceptible sur la magnifique ballade Fall To Pieces tandis que le reste de l'album tire beaucoup vers Stone Temple Pilots, comme c'est le cas notamment de la superbe ballade Loving The Alien. Toutefois, il n'y a pas que des ballades sur Contraband et Velvet Revolver nous sert plusieurs morceaux rock très rapides comme Set Me Free ou Dirty Little Thing par exemple. Si on compare avec Chinese Democracy, l'album de Guns N'Roses paru aussi dans les années 2000 (voir ma critique de Chinese Democracy du 22 mars 2014), Contraband ne fait pas le poids et semble plaisant mais un peu trop facile. Lorsqu'on regarde les vidéoclips de Velvet Revolver, on ne peut pourtant s'empêcher d'admirer la prestance de Scott Weiland. On se dit que c'est une putain de rock star comme il ne s'en fait plus, hélas! D'ailleurs, la volonté de paraître cool est très forte chez Velvet Revolver, comme s'ils voulaient redonner vie à un genre moribond, le rock. Après tout, c'est tout ce qu'ils connaissent alors il est normal qu'ils agissent en stars du rock. Je ne peux toutefois m'empêcher de trouver que cette volonté d'avoir du succès fasse en sorte que Contraband soit un album un peu trop commercial, très accrocheur certes mais présentant des morceaux un peu trop formatés. L'album s'écoute sans effort, comme si on pigeait dans un plat de bonbons. Toutes les chansons pourraient être des succès si elles étaient lancées en simples, ce qui donne une bonne idée de la qualité de cet album. Néanmoins, je dois me contenter d'une cote de 15/20 pour Contraband car il n'y a vraiment rien de nouveau ni de transcendant sur cet album pourtant si agréable de nos amis de Velvet Revolver. Ce n'est pas un album indispensable mais je le recommande malgré tout, même si vous n'êtes pas un fan de Guns N'Roses.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

Aucun commentaire:

Publier un commentaire