samedi 1 mars 2014

AC/DC - Black Ice

La semaine dernière, j'analysais l'album 15 de Buckcherry en précisant que malgré son titre, ce n'était ni un album de 15 chansons, ni le quinzième album de Buckcherry (voir ma critique de 15 du 22 février 2014). Hé! bien, c'est Black Ice de AC/DC qui aurait dû se mériter ce titre car oui, c'est un album de 15 chansons et c'est, quelle coïncidence, le quinzième album studio de AC/DC! Comme quoi Buckcherry et AC/DC ont des atomes crochus. Néanmoins, AC/DC joue dans les ligues majeures contrairement à Buckcherry, et cela s'entend sur Black Ice. AC/DC nous ressort son style unique et reconnaissable entre tous, signant un autre album digne de sa réputation. Bien sûr, des méchantes langues racontent que AC/DC n'a fait qu'un seul album qu'il a ensuite répété à satiété, refaisant toujours le même album. C'est un peu vrai qu'on ne peut trouver grand-chose de nouveau sur Black Ice que AC/DC ne nous avait pas déjà servi auparavant mais il y a tout de même quelques chansons qui tentent de s'écarter du son quasi stéréotypé de la célèbre formation australienne, comme par exemple Anything Goes, le blues rock Stormy May Day ou encore la très belle ballade Rock N Roll Dream, un genre peu fréquenté normalement par AC/DC. Malgré tous ces efforts, certaines chansons présentent moins d'intérêt comme c'est le cas notamment de Decibel, She Likes Rock N Roll ou encore Rocking All The Way. AC/DC aurait pu ôter trois ou quatre chansons car un album de quinze chansons, c'est un peu long. Mais peut-on se plaindre que la mariée est trop belle? Car même les chansons moins intéressantes ne déparent aucunement cet album qui fait honneur à AC/DC. On remarque que les tempos sont souvent modérés et assagis. On peut par ailleurs sentir que les membres de AC/DC sont un peu fatigués de nous jouer du rock'n'roll, ce qui n'est pas très étonnant puisqu'ils ne sont plus très jeunes. Ce sont certes de vieux routiers de la profession et il n'est pas facile, surtout après quinze albums studio et une pléiade de succès, de se maintenir en forme et de se renouveler. Mais Black Ice réussit pourtant de nous convaincre de la pertinence de AC/DC, même aujourd'hui. En fait, l'album est paru en 2008 et c'est d'ailleurs le premier album de AC/DC du 21e siècle (le précédent album remontait à l'an 2000 alors que notre siècle a débuté en 2001). Black Ice sonne un peu comme un album sans âge, démontrant du même souffle que AC/DC ne peut se démoder. Le titre, qui signifie "glace noire" en français, c'est-à-dire une sorte de glace invisible sur la chaussée sur laquelle on peut déraper et se casser la gueule, trouve même un écho sur la couverture de la pochette telle qu'illustrée ici car on peine à lire le titre écrit noir sur noir, alors que le nom AC/DC ressort nettement avec ses lettres de feu. Est-ce que Black Ice est un bon album? Pour AC/DC, je vous dirais qu'il se situe dans la moyenne, avec des chansons que j'apprécie beaucoup comme par exemple Big Jack, l'inquiétante War Machine ou encore l'inimitable Smash N Grab qui est ma préférée. Tout ceci sans oublier le simple qui en est extrait, l'entraînant Rock N Roll Train. Oui, je crois qu'il vaille la peine de se procurer cet album auquel j'attribue une note de 15/20 identique à celle de 15 de Buckcherry (un album moyen de AC/DC équivaut à un excellent album de Buckcherry...)!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

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