samedi 30 mai 2015

THREE DAYS GRACE - Life Starts Now

La formation grunge Three Days Grace devait changer. Après le succès commercial de son album One-X, le célèbre groupe rock ne pouvait refaire le même album, d'autant plus qu'il n'est déjà pas le plus original sur le marché. Avec le successeur tant attendu de One-X, soit l'album Life Starts Now que Three Days Grace a lancé en 2009, on a affaire à un album qui respecte le style du groupe (même si le groupe en question n'a qu'un son très générique typique du post-grunge) tout en se démarquant de One-X. Three Days Grace parvient donc à nous livrer un autre album à la fois similaire et différent de One-X (voir ma critique de One-X du 11 avril 2015) et cela s'entend particulièrement avec la recherche sonore dont bénéfice Life Starts Now. C'est que la populaire formation canadienne Three Days Grace s'est investie dans un travail de sonorité davantage que de style, s'essayant à donner des couleurs différentes à son album Life Starts Now grâce à l'instrumentation de ses chansons. On a donc un album qui ne dévie point de sa trajectoire toute tracée depuis ses débuts qui est de nous livrer des chansons aux mélodies très accrocheuses et très expressives au potentiel commercial assez évident. On constate néanmoins que Life Starts Now n'est pas aussi douloureux et pénible que son prédécesseur One-X ou même que le premier album du groupe, et ce trait distinctif rend Life Starts Now moins intéressant que les autres albums du groupe. En fait, Life Starts Now est un album encore plus générique et commercial que les albums précédents de Three Days Grace en dépit paradoxalement de sa recherche sonore, assez timide il est vrai. En quelque sorte, Life Starts Now est un album plus coloré mais aussi plus pâle que One-X. La seule pièce qui évoque One-X par sa charge émotive serait peut-être Last To Now qui débute avec le chanteur Adam Gontier seul avec du piano et c'est d'ailleurs possiblement la meilleure de Life Starts Now. Le reste est plus convenu sans toutefois décevoir, mais sans enthousiasmer non plus. Les paroles sont parfois d'une platitude consternante comme c'est le cas de la pièce The Good Life Adam Gontier chante avec ingénuité qu'il ne souhaite qu'avoir du bon temps. Ce n'est certes pas de la haute philosophie et on se demande jusqu'où ira Three Days Grace pour proposer des chansons éculées au public friand de ce genre de lieux communs. La chanson a au moins le mérite de s'éloigner des clichés du grunge qui enveloppaient One-X d'un voile de souffrance au masochisme complaisant un peu trop systématique. On peut toutefois avancer que Life Starts Now, avec son style post-grunge édulcoré, a quelque chose d'un peu anachronique puisque l'album pourrait avoir été composé dans les années '90. En somme, Life Starts Now de Three Days Grace n'est pas un très bon album et s'avère être moins bon que le très douloureux One-X ou que le premier album du groupe qui m'avait tant ravi. Comme je l'écrivais la semaine dernière au sujet de Papa Roach, il semble que Three Days Grace soit sur le déclin avec des albums de moins en moins intéressants et comme je l'écrivais également le mois dernier au sujet de One-X, le manque d'originalité et le caractère beaucoup trop commercial de la musique n'empêchent pas l'album Life Starts Now de procurer du plaisir grâce à la facilité mélodique patente de Three Days Grace pour produire des succès accrocheurs. Je préfère tout de même les précédents albums de Three Days Grace. On peut peut-être apprécier Life Starts Now mais on ne peut certainement pas crier au génie...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

samedi 23 mai 2015

PAPA ROACH - Metamorphosis

Papa Roach en était déjà à son cinquième album studio avec la parution de Metamorphosis en 2009 (je ne compte pas un album paru dans les années '90 sur une petite étiquette de disques avant de devenir populaire). Quel chemin parcouru depuis son album rap metal Infest! Papa Roach, avec Metamorphosis, ne ressemble plus en rien à ce qu'il était à ses débuts. Le titre de l'album est en ce sens bien choisi car c'est véritablement à une métamorphose du groupe à laquelle on a pu assister au fil des ans. Metamorphosis est un album hard rock et n'a absolument rien de rap, chose que l'on pouvait déjà constater chez Papa Roach depuis un album ou deux. Le précédent album, The Paramour Sessions, avait bien encore quelques réminiscences du passé de Papa Roach mais fort peu et Metamorphosis s'éloigne encore plus de l'excellent Infest. Autant dire que Metamorphosis est encore moins intéressant que The Paramour Sessions, un album que j'avais pourtant descendu dans ma critique (voir ma critique de The Paramour Sessions du 7 juin 2014). Pourtant, le groupe a fait de grands efforts pour écrire des chansons diversifiées qui parlent à l'auditeur. C'est ainsi que sur Metamorphosis, Papa Roach louvoie entre l'amertume de Had Enough et l'espoir de Lifeline ou de March Out Of The Darkness. Malheureusement, l'expression en est assez convenue. Il semble que Papa Roach soit plus préoccupé de traduire avec justesse les émotions qu'il veut exprimer avec Metamorphosis qu'à faire des expériences de style. D'ailleurs, son hard rock est déjà balisé, pour ne pas dire stéréotypé, par certaines stations de radio rock, alors à quoi bon se forcer pour être original. Non, l'intérêt se situe ailleurs avec Metamorphosis et on sent bien l'exercice de sincérité auquel se prête Papa Roach sur ce nouvel album. Le chanteur Jacoby Shaddix, qui signe ici tous les textes des chansons, semble avoir soudainement eu une prise de conscience avec des paroles presque engagées comme c'est le cas de Hollywood Whore qui dénonce vertement le culte de la beauté artificielle qui sévit dans le star-système ou encore Had Enough qui s'apitoie sur le sort du monde aux prises avec la guerre et la violence. Certes, les propos de Jacobi Shaddix sont quelque peu candides mais c'est fait avec tant de sérieux et de sincérité qu'on lui pardonnerait presque. C'est le point fort de Metamorphosis: des textes qui sonnent vrais et sincères aux dépens de la musique qui est calamiteuse. Cela fait en sorte que Metamorphosis demeure bien préférable dans le genre hard rock à l'album Extreme Behavior de Hinder (un autre groupe populaire de hard rock contemporain) qui n'était qu'une marchandise commerciale tout ce qu'il y a de plus vil et détestable (voir ma critique de Extreme Behavior du 5 avril 2014). À comparer avec l'horrible Extreme Behavior, l'album Metamorphosis de Papa Roach ressemble à un chef-d'oeuvre! Je dois avouer quand même que la barre était placée très bas... Sachez donc que Papa Roach est à l'exact opposé de Linkin Park: comme je l'ai déjà dit auparavant sur ce blog, tandis que Linkin Park s'améliore d'album en album de Hybrid Theory jusqu'à l'excellent A Thousand Suns, Papa Roach ne fait que décliner de Infest à cet album calamiteux qui fait l'objet de ma critique ici... Metamorphosis est bien entendu le pire album de Papa Roach pour ce qui est de la musique et on se demande jusqu'où le groupe de Jacoby Shaddix va s'enfoncer dans la merde. Franchement, ne perdez pas votre temps avec cet album car il n'y a rien de génial à en tirer. L'ingénuité des paroles et l'absence totale d'originalité dans la musique rendent l'album Metamorphosis complètement caduc. Notez toutefois, si vous y tenez vraiment, que l'album ne contient que onze chansons et non douze car la première pièce intitulée Days Of War sur l'album n'est en fait qu'une petite introduction d'une minute et demie à peine. Par contre, les deux dernières intitulées Nights Of Love et State Of Emergency totalisent ensemble près de dix minutes et demie car elles sont sensiblement plus longues que la moyenne des chansons sur l'album. Mais à vrai dire, on s'en fout.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 13/20

samedi 16 mai 2015

LINKIN PARK - Minutes To Midnight

J'aime bien la formation nü metal Linkin Park, en particulier quand la formation Linkin Park ne fait pas de nü metal. Bien sûr, c'est une boutade, mais elle s'applique très bien à l'album Minutes To Midnight que Linkin Park a fait paraître en 2007. C'est que la célèbre formation nü metal a senti le besoin de s'éloigner de son style traditionnel pour des chansons moins hip hop, quoiqu'on en retrouve un peu sur Minutes To Midnight avec Bleed It Out ou encore Hands Held High. Mais dans l'ensemble, quel changement après l'album rap metal Meteora! J'avais pourtant apprécié cet album même si je ne suis pas habituellement un fan de rap metal car Meteora semblait s'orienter vers une plus grande maturité pour le groupe (voir ma critique de Meteora du 11 octobre 2014). Je n'avais pas tort car Minutes To Midnight est un album encore plus sérieux et mature pour Linkin Park que Meteora. La sonorité en est sobre et dépouillée, comme le figure bien d'ailleurs la couverture de l'album que l'on aperçoit ici, et certains fans pourraient même trouver que le résultat est plutôt austère. C'est en partie à cause de la réalisation du génial Rick Rubin mais aussi de la volonté du groupe d'exprimer plus profondément ce qu'il ressent. En ce sens, Minutes To Midnight est un album encore meilleur que Meteora, puisque le groupe évolue d'album en album et s'améliore sans cesse, annonçant même le prochain album de Linkin Park qui s'intitulera A Thousand Suns et qui est un sommet dans la carrière du groupe en plus d'être aussi mon album favori de Linkin Park (voir ma critique de A Thousand Suns du 13 juillet 2013). Minutes To Midnight est donc un album rock ascétique et stylisé, qui va du rock rageur de Given Up et du rock plein d'amertume de No More Sorrow au climat plus détendu et serein de Shadow Of The Day. Peu importe son humeur, Linkin Park a le talent de nous donner l'impression que chacune de ses chansons est une petite oeuvre d'art, avec un aura vital et précieux. Cela est encore amplifié avec les trois dernières chansons de l'album qui s'avèrent être aussi les plus originales et où l'on retrouve avec In Between un je-ne-sais-quoi qui peut faire penser à Laurie Anderson tandis que The Little Things Give You Away évoque pour moi Radiohead. On le voit bien, Linkin Park joue dans la cour des grands et c'est particulièrement audibles avec les deux dernières pièces de Minutes To Midnight qui sont toutes deux des pièces assez inspirées et introspectives. Linkin Park s'éloigne alors ici encore plus de son passé. D'ailleurs, The Little Things Give You Away a une durée inhabituelle de près de six minutes et demie alors que les autres chansons de l'album avoisinent plutôt les trois minutes, exception faite de la première intitulée Wake qui est plutôt une introduction instrumentale d'une durée exacte de cent secondes! Somme toute, Minutes To Midnight de Linkin Park est un album que j'ai vraiment beaucoup aimé, plus que ses prédécesseurs nü metal mais moins que ses successeurs dont fait partie A Thousand Suns. Il est possible que le fan habitué à Hybrid Theory et Meteora soit désorienté avec Minutes To Midnight, mais je crois que c'est une fort bonne chose. Espérons que Linkin Park poursuive son bon travail dans la bonne direction et délaisse son côté juvénile pour quelque chose de bien plus valable et respectable pour le véritable mélomane. Je peux même faire un parallèle en terminant avec l'album Under My Skin de la petite chanteuse et idole des jeunes Avril Lavigne qui m'avait aussi surpris par son ton plus mature et sérieux (voir ma critique de Under My Skin du 17 août 2013). Oui, Minutes To Midnight de Linkin Park est assurément un album que je recommande chaudement.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20

samedi 9 mai 2015

BLACK VEIL BRIDES - Set The World On Fire

J'ai découvert Black Veil Brides avec le vidéoclip pour la chanson Legacy qui a beaucoup tourné à la télévision pour la parution de l'album en 2011, à tout le moins au Québec. Il est difficile de passer à côté de Black Veil Brides avec l'accoutrement extravagant de ses membres qui se situe quelque part entre ceux de Kiss et de Mötley Crüe remontant aux années '70 et '80 respectivement. Le look semble primer pour Black Veil Brides avec le maquillage glam rock et l'uniforme heavy metal très mignon pour plaire aux adolescents... mais ce serait mal connaître Black Veil Brides. Quand on écoute attentivement l'album Set The World On Fire, il devient évident que le groupe a mis aussi des efforts sur la musique, bien qu'il s'éloigne du style metalcore très cool de We Stitch These Wounds, l'album précédent que j'avais trouvé super dans la critique que j'avais écrite pour l'occasion (voir ma critique de We Stitch These Wounds du 10 mai 2014). En effet, et c'est dommage, Set The World On Fire emprunte une avenue bien plus commerciale pour Black Veil Brides en délaissant son côté "underground" pour aller vers un style hard rock plus "mainstream". Bien sûr, il y a encore par-ci par-là un peu de screamo et des solos de guitare échevelés (les solos au milieu des chansons Rebel Love Song et Legacy sont plutôt efficaces) mais dans l'ensemble, Set The World On Fire ne peut que décevoir l'amateur de metal exigeant. Pour une raison qui m'échappe, Black Veil Brides sonne ici un peu à mes oreilles comme la rencontre improbable entre Quiet Riot et The Bravery... En fait, Black Veil Brides a mis beaucoup d'énergie pour composer un album passionnant et c'est vrai que l'inspiration est là, les pièces révélant une sorte d'aura mystérieux qui est d'ailleurs mis de l'avant visuellement dans le vidéoclip Legacy. Cependant, il n'y a rien de bien rebelle sur cet album qui prétend en jeter plein les yeux et les oreilles mais qui se borne à un son confortable et pas trop dérangeant. Au fait, il n'est pas clair si le vidéoclip s'intitule "The Legacy" ou seulement "Legacy", aussi je me fie sur ce qui est inscrit à l'endos de l'album, soit "Legacy" tout court. Peu importe, le style général de Set The World On Fire est trop convenu et il faut ne pas avoir entendu beaucoup de rock dans sa vie pour trouver que Black Veil Brides est un groupe décapant. On peut sourire en entendant Black Veil Brides proclamer à la fin de la première chanson intitulée New Religion: "We are the unholy / We are the bastards sons of your media culture / Our minds eyes and bodies were born of your exclusion / An illusion you hide behind / You don't love a God, you love your comfort / To you we are filth, we are dirty, so be it / We are dirty and unclean, a congregation of the unseen / Together we will set the world on fire / This is the New Religion / Aaaaamen!"... L'album donnera la sensation d'être rebelle à l'adolescent ignorant qui l'écoute et qui s'identifie à cette bande de clowns peinturlurés... Je préfère Alice Cooper! D'ailleurs, le reproche qui leur est fait par rapport à leur look incitera les membres de Black Veil Brides à se démaquiller avec les albums subséquents. Il n'empêche que musicalement, Black Veil Brides flirte tellement avec la musique rock commerciale qu'il a parfois tendance à se mettre sur le pilote automatique dans ses refrains, comme c'est le cas par exemple de God Bless You ou encore de Die For You. C'est un peu étrange que les couplets soient meilleurs que les refrains. Et puis évidemment, il fallait s'y attendre, Black Veil Brides ne nous épargne pas d'inclure une incontournable ballade sur son album Set The World On Fire, à savoir la pièce Saviour qui commence avec le chanteur Andy Biersack sur un seul accompagnement à la guitare acoustique mais qui heureusement tourne bien vite à la noirceur avec sa guitare électrique menaçante, quoique la finale de la chanson aurait pu aller encore plus loin et plus profondément dans l'épouvante mais qui se contente de quelques notes de musique dramatiques... On reste un peu sur notre appétit. Saviour demeure cependant ma préférée sur l'album. Les chansons de Set The World On Fire sont donc dans l'ensemble très correctes, sans plus néanmoins, et ils accusent un recul par rapport à celles de l'album We Stitch These Wounds que je conseillerais en priorité si on s'intéresse à Black Veil Brides. Par contre, l'album Set The World On Fire de Black Veil Brides étant le plus accessible de la part de cette formation, il peut être toutefois judicieux de débuter par cet album si on veut découvrir le groupe.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

samedi 2 mai 2015

DISTURBED - Ten Thousand Fists

Ten Thousand Fists marque un retour aux sources pour Disturbed. Le fameux groupe heavy metal de David Draiman retrouve en effet la saveur électronique du premier album intitulé The Sickness que j'avais apprécié mais également très critiqué (voir ma critique de The Sickness du 22 novembre 2014). Le style industriel très léger de Ten Thousand Fists, paru en 2005, est utilisé avec parcimonie puisqu'on entend des sons électroniques le plus souvent pour introduire une chanson, sans plus. Il faut attendre les deux dernières chansons de l'album de Disturbed pour avoir les pièces les plus près de The Sickness, j'ai nommé Pain Redefined et Avarice. On est tout de même bien loin d'un vrai album industriel comme Animosity de Sevendust (voir ma critique de Animosity du 1er novembre 2014)! Car dans l'ensemble, Ten Thousand Fists est bien moins expérimental que l'album The Sickness et donc moins original. Il est patent que Disturbed ait voulu délibérément faire un album de rock commercial avec Ten Thousand Fists et le résultat est moins excitant qu'avec ses deux premiers albums. En fait, au fur et à mesure que la carrière de Disturbed avance, ses albums sont de moins en moins intéressants. The Sickness n'était peut-être pas un grand album mais au moins on sentait la volonté d'explorer des sons nouveaux, ce qui n'est évidemment pas le cas avec Ten Thousand Fists. Il semble que Disturbed ait forgé son style en fonction de son potentiel commercial et qu'il en est fort aise. Les chansons de Ten Thousand Fists sont ainsi accrocheuses et rassembleuses, destinées à plaire à un maximum d'adolescents. Il y a quelque chose qui tient de l'hymne rock sur cet album de Disturbed, montrant que le style de Disturbed semble être parvenu à maturité. En ce sens, on a toujours les petits cris caractéristiques du chanteur qui va jusqu'à en abuser. Il y a bien sûr aussi la ballade incontournable et sur Ten Thousand Fists, elle s'intitule Overburdened. C'est une longue pièce de près de six minutes, la plus longue de l'album, alors que la majorité des autres chansons ont une durée d'environ quatre minutes, ce qui est idéal pour passer à la radio. Avarice dure moins de trois minutes! Avec en tout quatorze titres, Ten Thousand Fists dure approximativement 56 minutes (14 fois 4 minutes = 56 minutes) mais on ne sent pas que le temps s'étire car le tout est dans l'ensemble agréable à écouter, sans plus toutefois. Disturbed essaie de montrer qu'il a de la substance avec ses textes mais le résultat est plutôt moyen. On peut quand même entendre l'ancien président George W. Bush raconter de façon éhontée des mensonges au début de la pièce Deify. Il va jusqu'à refaire une chanson de Genesis avec sa reprise du succès Land Of Confusion des années '80 mais la différence de qualité entre la pièce de Genesis et les autres chansons de Disturbed est assez évidente. Land Of Confusion ressort du lot et montre malheureusement que Disturbed ne fait pas le poids ici. L'idée était pourtant bonne car on sait que Disturbed aime bien jouer des reprises des années '80, comme c'était d'ailleurs le cas avec un autre succès de Tears For Fears sur son album The Sickness. Le vidéoclip pour Land Of Confusion est intéressant, sans égaler toutefois le vidéoclip original de Genesis qui est un classique du vidéoclip. Dans la version de Disturbed, on peut admirer The Guy, la mascotte de Disturbed que l'on peut par ailleurs apercevoir sur la couverture de l'album illustrée ici. Ten Thousand Fists vaut donc surtout pour sa reprise de Genesis, les autres chansons étant plutôt décevantes par rapport à celles des deux précédents albums de Disturbed. Des chansons telles que Just Stop ou bien Sacred Lie sont passablement ennuyantes. Si on aime le rock formaté et commercial, on appréciera peut-être Ten Thousand Fists de Disturbed mais ce n'est certainement rien de bien génial, prouvant que ce n'est sûrement pas Disturbed qui ait inventé le bouton à quatre trous...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 13/20