samedi 12 septembre 2015

EXODUS - Exhibit B: The Human Condition

Exhibit B: The Human Condition est, comme son titre le suggère, le second volet d'un diptyque par le groupe légendaire californien Exodus. Je ne connais pas le premier volet, The Atrocity Exhibition... Exhibit A, mais Exhibit B: The Human Condition est une oeuvre qui se tient debout par elle-même et on n'a pas forcément besoin d'avoir écouté le premier volet pour apprécier Exhibit B: The Human Condition. L'album propose du thrash metal classique et aurait pu voir le jour dans les années '80. Exodus a fait partie des premiers groupes thrash metal de cette décennie et reste fidèle au son typique de cette ère glorieuse du metal. Pureté, clarté, simplicité et intégrité caractérisent le style véhiculé par Exodus sur son album Exhibit B: The Human Condition. Exodus en n'a rien à foutre de se plier aux nouvelles modes et cela s'entend sur cet album. Après tout, au moment de la parution de Exhibit B: The Human Condition en 2010, cela faisait plus de trente ans que le groupe existait! Pourquoi changer une formule gagnante? Car le style d'Exodus, similaire à ceux de Slayer et autres Metallica, fait absolument merveille ici, encore une fois. Exhibit B: The Human Condition me fait beaucoup penser à Death Magnetic de Metallica paru deux ans plus tôt. Il est certes moins sauvage que Death Magnetic mais il faut dire que l'album de Metallica est dur à battre! J'avais ainsi adoré Death Magnetic et pour cause (voir ma critique de Death Magnetic du 15 mars 2014). Pour ce qui est d'Exodus, les riffs sont certes admirables mais les solos sont carrément furieux et virtuoses, voire diaboliques, du genre que n'aurait pas dédaigné Kirk Hammett, guitariste fou génial de Metallica. Tout compte fait, Exodus est capable d'être encore brutal et pertinent aujourd'hui malgré un son si classique. D'ailleurs, il n'y a pas que la musique puisque Exodus aborde aussi des sujets choquants sur son album, comme par exemple Class Dismissed (A Hate Primer) qui raconte la folie meurtrière d'un élève qui se venge en assassinant ses camarades de classe à son école. Quand on sait le nombre de fusillades par année sur les campus des collèges et universités aux États-Unis, on peut aisément comprendre que la chanson suscite la polémique. Ce n'est donc pas un album à mettre entre toutes les oreilles. Mes chansons préférées d'Exodus sur Exhibit B: The Human Condition sont Hammer And Life, la controversée Class Dismissed (A Hate Primer), la satyrique March Of The Sycophants ainsi que Good Riddance. La pièce instrumentale A Perpetual State Of Indifference, qui dure moins de deux minutes et demie, n'est pas vraiment une vraie pièce mais sert plutôt d'introduction pour Good Riddance, la pièce suivante et aussi la dernière sur l'album d'Exodus. C'est ce qui fait en sorte que l'album, qui compte douze chansons, ne contient en réalité que onze morceaux, mais c'est très correct car elles sont très longues. L'album entier dure près d'une heure et quart! Il faut donc dire que la plupart des chansons font six, voire sept minutes. The Sun Is My Destroyer dure plus de neuf minutes et demie! Il n'y a que deux pièces à la durée un peu plus standard de trois ou quatre minutes, Hammer And Life ainsi que Burn, Hollywood, Burn. Si vous voulez découvrir le son original du thrash metal des années '80, vous pouvez commencer par Exhibit B: The Human Condition d'Exodus même s'il est paru en 2010, et pourquoi ne pas aussi faire un détour par Death Magnetic de Metallica paru en 2008? Il se fait encore de l'excellent thrash metal de nos jours, assurément.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20

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