samedi 31 octobre 2015

ICED EARTH - The Crucible Of Man: Something Wicked Part 2

Suite de l'album Framing Armageddon: Something Wicked Part 1 de Iced Earth que j'ai critiqué la semaine dernière et second volet de la saga Something Wicked (voir ma critique de Framing Armageddon: Something Wicked Part 1 du 24 octobre 2015), il était écrit dans le ciel que je me devais de faire cette semaine la critique de l'album The Crucible Of Man: Something Wicked Part 2 paru en 2008 car bien sûr, The Crucible Of Man: Something Wicked Part 2 reprend là où Framing Armageddon: Something Wicked Part 1 s'était arrêté. À vrai dire, je ne pige pas tout de cette histoire de la saga Something Wicked puisque ma compréhension de l'anglais est limitée. Je sais cependant qu'il s'agit d'une histoire ambitieuse à laquelle s'attaque Iced Earth qui a par ailleurs déjà maints albums thématiques à son palmarès. Pour moi, le plus important est la musique et comme c'est un langage universel, je peux me prononcer sur la qualité sonore de cet album power metal de Iced Earth. J'avais bien aimé Framing Armageddon alors j'étais impatient d'écouter The Crucible Of Man. Ce fut une douche froide: Iced Earth semble bien moins inspiré ici que sur son précédent album. La première chose qu'on remarque, c'est que le chanteur Tim "Ripper" Owens laisse sa place à Matt Barlow, ce qui est plutôt incongru puisque leurs voix ne se ressemble pas du tout. C'est comme si une cantatrice remplaçait à pied levé une consœur en plein milieu d'un opéra. Il paraît que The Crucible Of Man a été enregistré en même temps que Framing Armageddon mais ça ne paraît pas. On dirait deux albums qui ne se ressemble pas du tout, surtout en termes de qualité artistique. Iced Earth semble bien fatigué ici, incapable de nous pondre des chansons enthousiasmantes comme c'était le cas pour l'opus qui précède. The Crucible Of Man semble avoir été composé sur le pilote automatique et ne fait certainement pas avancer le power metal et même pas la saga Something Wicked. Les mélodies de Iced Earth sont assez passe-partout et le groupe semble avoir écrit cet album parce qu'il était obligé de conclure et non parce qu'il en avait envie. Tout n'est pas pourri cependant, il y a tout de même de beaux moments comme la pièce A Gift Or A Curse? qui est grisante à souhait ou encore le morceau final Come What May qui a du relief et qui conclut en beauté cet album de Iced Earth. En fait, c'est l'avant-dernier morceau de The Crucible Of Man puisque le véritable point final de l'album est Epilogue, un bref retour de la mélodie de violoncelle qui débutait Framing Armageddon. C'est ainsi que Iced Earth ferme la boucle, donnant une sorte d'unité à ses deux albums qui en manquent cruellement. Bien entendu, The Crucible Of Man est un album poussif et inutile dans la discographie de style power metal et même dans celle de Iced Earth mais ce n'est pas un album complètement pourri. Quelques moments valables font de cet album une œuvre correcte, sans plus. Il est seulement décevant de la part d'un groupe qui est capable de faire mieux et qui d'ailleurs l'a prouvé avec Framing Armageddon. Faut-il pour autant acheter The Crucible Of Man? Si bien sûr on suit l'histoire racontée par Iced Earth sur Framing Armageddon, on est un peu obligé d'acheter The Crucible Of Man mais si comme moi on s'intéresse plutôt à la musique, on peut laisser tomber et se contenter de Framing Armageddon. Je possède malgré tout les deux albums car je suis avant tout un collectionneur de disques. En définitive, l'acquisition de The Crucible Of Man revient à la discrétion du fan de Iced Earth qui appréciera peut-être les chansons de cet album qui s'écoute aisément même s'il m'apparaît un peu ennuyant. C'est pour cette raison que j'accorde une cote inférieure à The Crucible Of Man par rapport à Framing Armageddon, même si tous les artifices et clichés du power metal sont utilisés sur The Crucible Of Man de manière professionnelle et irréprochable. Il ne manque que l'étincelle qui en aurait fait un album vivant...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

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