samedi 11 février 2017

MESHUGGAH - Koloss

La semaine dernière, je critiquais As The Palaces Burn, un classique instantané à mes yeux, et je crois bien qu'il a influencé Meshuggah pour son album de 2012 intitulé Koloss. C'est du metal très rythmique, pas trop loin du math metal, avec une inspiration à l'évidence tournée vers le progressif. On y retrouve le même type de voix pour le chanteur de Meshuggah que pour celui de Lamb Of God et le style de metal est le même. Mais la copie ne vaut pas l'original et je dois dire que Koloss est un peu ennuyant à écouter. Je préfère nettement As The Palaces Burn comme d'ailleurs cela paraît dans ma critique écrite avec enthousiasme (voir ma critique de As The Palaces Burn du 4 février 2017). Koloss n'est pas très différent mais tout en ne parvenant point à susciter le même niveau d'intérêt que son digne prédécesseur (As The Palaces Burn, en fait, est paru neuf ans plus tôt). Je n'ai donc pas été très impressionné quand j'ai entendu Meshuggah pour la première fois, d'autant plus que les jeux rythmiques sur lesquels repose toute la structure de son album ne sont pas si complexes qu'ils peuvent en avoir l'air pour le novice en la matière. Il y a tout de même quelques chansons potables qu'il est possible de mémoriser, telles que Do Not Look Down, ma favorite, ou encore bien sûr The Last Vigil, la dernière sur l'album. The Last Vigil s'écarte sensiblement du style prévisible de cet album raté, Meshuggah adoptant un style Nouvel Âge inédit et inattendu qui est le bienvenu. De manière générale, Koloss s'améliore au fur et à mesure que l'on avance dans l'album, le meilleur étant gardé pour la fin. Je me fiche de savoir que les soi-disant experts de merde du rock'n'roll ont encensé cet album à sa parution; ils auraient seulement dû écouter Lamb Of God avant d'en faire la critique. Ceci étant dit, il va de soi que je me doive de n'accorder qu'une cote moindre à Meshuggah en comparaison avec celle de Lamb Of God. Ce n'est cependant pas catastrophique puisque ma cote assez clémente aurait pu être bien pire. C'est même plutôt le résultat d'un album jugé bon normalement. Mais cette cote est toutefois bien moindre que ce que les critiques de rock ont donnée à cet album... Bref, vous l'avez compris, Koloss m'a fait l'effet d'une douche froide et bien que je commence à m'y faire (le côté progressif de Koloss est plus accentué que chez Lamb Of God, ce qui est une bonne chose), je ne l'écoute pas vraiment souvent. Dans le genre math metal, j'ai une attirance pour Mudvayne, pas Meshuggah. Le math metal n'est pas un style que j'apprécie d'habitude. Cela n'est intéressant que s'il est associé à un autre style, comme le progressif, ou alors qu'il est compliqué à décortiquer. Avec Mudvayne, on vient tout mêlé et c'est drôle. Pour ce qui est de Meshuggah, son discours prévisible fait en sorte qu'il est disqualifié à mes yeux. Koloss n'est pas un album très brillant et franchement, je m'en serais bien passé si j'avais su au moment de l'acquisition. Je possède des milliers de disques et j'en achète passablement beaucoup, sans toujours connaître leur contenu véritable (je me fie souvent aux ouï-dire ou alors à la couverture de l'album). Point positif pour Koloss de Meshuggah: j'aime le dessin sur sa couverture.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

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