samedi 18 mars 2017

DIMMU BORGIR - Death Cult Armageddon

Précisons d'emblée qu'il existe d'innombrables versions de cet album de Dimmu Borgir, aussi soyez prudents au moment de l'achat. Moi je possède la version de deux disques avec l'album Death Cult Armageddon proprement dit sur le premier disque et des reprises de Bathory et de Twisted Sister sur le second. L'album original était un album simple paru en 2003 sur Nuclear Blast tandis que ma version est parue en 2004 et le boîtier de plastique vient dans un étui cartonné avec le dessus illustré ici. Les reprises de chansons par Dimmu Borgir ne sont pas vraiment intéressantes, en particulier Burn In Hell de Twisted Sister qui n'est même pas au même niveau sonore que le reste du disque, ce qui est plutôt assez moche. De toute façon, c'est une très mauvaise reprise. Par contre, et c'est là où ça devient intéressant, le deuxième disque contient des versions orchestrales de Progenies Of The Great Apocalypse ainsi que Eradication Instincts Defined (à noter qu'il y a une faute d'orthographe pour ce disque où il est écrit "Definied"). Je ne sais pas où Dimmu Borgir a puisé pour son budget d'album de symphonic metal mais on a droit grâce à lui à du grand piano de concert, un chœur somptueux, des cuivres et rien de moins que le Philharmonique de Prague au grand complet! Comme j'adore la musique classique, j'ai été copieusement servi par ces fresques musicales hollywoodiennes. Le style se rapproche en effet de la musique de films et s'avère tout à fait captivant. Sur ce disque, on retrouve également la pièce Devil's Path, des photographies artistiques du groupe metal et le clip pour la pièce Progenies Of The Great Apocalypse. Malheureusement, je n'ai pas été capable de lire le fichier sur l'ordinateur car c'est un vieux fichier QuickTime. Peu importe, on peut aller voir le clip de Dimmu Borgir sur YouTube et c'est franchement impressionnant. Le mélange de la musique symphonique avec le black metal est franchement réussi et les images grandioses contribuent à créer le style unique de Dimmu Borgir. On retrouve l'Orchestre Philharmonique de Prague sur plusieurs morceaux du premier disque, notamment Allegiance ou bien Blood Hunger Doctrine. C'est un disque qui nous tient carrément en haleine dès le début, ne prenant jamais de pause d'une pièce à l'autre, enchaînant les hymnes rassembleurs, voire accrocheurs, ce qui est étonnant pour du black metal. Lepers Among Us flirte avec le metal industriel tandis que Vredesbyrd (là encore, il y a une faute car en fait il est écrit "Uredesbyrd") nous propulse dans l'action avec frénésie. Plus tard, Cataclysm Children retrouvera ce tempo d'enfer effréné qui n'est pas sans évoquer le speed metal. Il est seulement dommage que quelques longueurs se retrouvent vers la fin du disque (Unorthodox Manifesto fait presque neuf minutes mais semble s'éterniser), ce qui prive cet album de Dimmu Borgir de rééditer son exploit de l'album Enthrone Darkness Triumphant, un classique indémodable du black metal très différent de Death Cult Armageddon (voir ma critique de Enthrone Darkness Triumphant du 5 mars 2016). C'est ce qui explique que ma cote pour Death Cult Armageddon soit inférieure à celle de Enthone Darkness Triumphant. Mais sérieusement, c'est un détail, il est assez évident que Death Cult Armageddon soit un album tout simplement passionnant qu'il faut avoir écouté si l'on s'intéresse au black metal, au symphonic metal, ou bien sûr au satanic metal. Allez écouter le début de Unorthodox Manifesto où l'on retrouve la désolation d'un champ de bataille avec des voix tordues qui scandent "Hail Satan"...! Si vous aimez Satan, vous devez acheter cet album.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 17/20

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