samedi 17 juin 2017

RISE AGAINST - The Unraveling

Avant de devenir mondialement célèbre grâce à des albums aussi médiocres que Siren Song Of The Counter Culture et Appeal To Reason avec la maison de disques Geffen (j'ai d'ailleurs écrit une critique virulente de Appeal To Reason il y a quelques semaines (voir ma critique de Appeal To Reason du 29 avril 2017); quant à Siren Song Of The Counter Culture, je devrais le critiquer dans les mois à venir et je promets que je serai aussi acerbe qu'à l'accoutumée), Rise Against avait fait paraître deux albums sur l'étiquette Fat Wreck Chords. Le premier des deux, et donc aussi le tout premier album de Rise Against, est The Unraveling, paru originellement en 2001 mais réédité en 2005 avec deux chansons en bonus, Join The Ranks et Gethsemane. C'est la version de 2005 que je possède alors c'est évidemment celle que je vais détruire devant vos yeux. Ce n'est un secret pour personne que je déteste cordialement Rise Against, une bande de pourris et d'hypocrites qui jouent la carte du punk mais qui n'ont rien de révolutionnaire à proposer, aussi j'ai haï The Unraveling sans grande surprise. L'album est parfaitement linéaire, prévisible et sans originalité, c'est une honte d'avoir commis pareil gâchis. Rise Against, qui est un des pires groupes rock des années 2000, y va sur son album The Unraveling avec un style hardcore mélodique pré-digéré et re-craché pour nos oreilles de telle manière qu'il n'y ait rien qui retrousse ou qui dépasse, complètement aseptisé et même kitsch par endroits. On dirait un album de jeunes freluquets qui essaient d'épouser le style hardcore sans parvenir à nous faire croire qu'ils sont crédibles, comme si ce n'était qu'un exercice de style. On est bien loin du hardcore de Hatebreed, notamment l'excellent album The Rise Of Brutality, autrement plus musclé et véridique (voir ma critique de The Rise Of Brutality du 20 mai 2017). Rise Against tente de varier ses chansons en opposant constamment les pièces rapides à celles plus lentes mais ne parvient qu'à déployer une formule totalement stéréotypée qui devient vite redondante. De surcroît, le hardcore de Rise Against est nul, comme en témoigne leur couverture d'album laide au style encore rudimentaire. The Unraveling est un album raté dans sa conception parce qu'il n'y a pas justement de conception, etc... Bref, je pourrais continuer longtemps mais vous avez compris qu'il ne faut surtout pas acheter cet album puisque ce serait encourager la mauvaise musique punk. C'est presque aussi mauvais que blink-182. Heureusement, Rise Against ne s'étire pas inutilement dans ses chansons, rejoignant ma conception du punk qui est de composer des chansons courtes et efficaces. Les pièces sur The Unraveling ne font en moyenne que deux minutes et vont droit au but, 3 Day Weekend ne durant même qu'une minute! Cela permet à Rise Against de caser seize chansons, plus deux en bonus, pour un grand total de dix-huit morceaux dépassant la quarantaine de minutes. La chanson que je tolère le plus sur ce premier et risible opus de Rise Against est la dernière, la chanson en bonus Gethsemane, car elle semble être la plus originale du lot. Enfin, The Unraveling est tout de même plus acceptable que l'exécrable Appeal To Reason parce qu'il est plus agressif et je consens généreusement à lui décerner une cote supérieure. The Unraveling de Rise Against est donc en fin de compte un album quasiment potable pour les ringards, bien sûr à déconseiller mais qui permet de comprendre d'où est parti le groupe, et on constate qu'il est parti de bien loin...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

Aucun commentaire:

Publier un commentaire