samedi 14 octobre 2017

ASKING ALEXANDRIA - Reckless & Relentless

Je veux changer d'énergie mais je reviens encore au metalcore. Putain! J'aime tellement ce style... une des meilleures inventions musicales du nouveau siècle. J'y reviens également parce que Asking Alexandria adore faire la fête, tout comme le groupe dont je critiquais l'album Soundtrack To A Headrush la semaine dernière (voir ma critique de Soundtrack To A Headrush du 7 octobre 2017). En effet, le chanteur Danny Worsnop est un alcoolique toujours en train de se détruire à petit feu, au point où c'est le sujet principal de l'album Reckless & Relentless paru en 2011 et dont il est question maintenant. En quelque sorte, c'est un thème récurrent pour Asking Alexandria qui reprendra cette question éternelle sur son album The Black que j'avais aimé (voir ma critique de The Black du 14 janvier 2017). Pourtant, le groupe changera de chanteur dans l'intervalle en continuant brièvement sa carrière chaotique avec Denis Stoff. Quant à Danny Worsnop, il est ce que j'appelle un "fucking dude", un chanteur qui semblerait davantage dans son élément avec un groupe de hair metal des années '80 comme Warrant ou Skid Row que dans une formation metalcore! Mais l'effet de mode veut que dans les années 2000 et 2010, ce soit plutôt ce genre de metal qui prime. Et bien sûr, la musique est bien plus pesante. Reckless & Relentless est un peu la lutte acharnée entre les ténèbres et la lumière, chose rendue évidente par le traitement musical. Il y a des moments obscurs tout comme des moments lumineux mais ces derniers sont beaucoup plus rares que ces premiers. C'est le cas de Dedication qui semble porté par l'espoir mais de façon assez éphémère... ce n'est d'ailleurs même pas une chanson mais un simple interlude. On en retrouve aussi sur la pièce-titre, mais c'est bien mince. Asking Alexandria est davantage heureux dans le conflit que dans le dénouement de celui-ci. On a alors des morceaux agressifs et tendus comme le veut le style metalcore, tous les clichés y passent. C'est pour moi l'exemple parfait de ce que le metalcore a de plus archétypique. La première moitié de l'album est spectaculaire et sensationnel mais il manque de souffle dans sa seconde moitié. L'intérêt baisse d'un cran parce que Asking Alexandria se perd dans des maniérismes stylistiques au lieu de faire de bonnes chansons. Une espèce d'ennui s'infiltre dans la musique et le tout manque de variété. Reckless & Relentless est néanmoins supérieur à The Black et c'est quand même un album que j'aime beaucoup à cause de mon penchant pour le metalcore alors il allait de soi que je vous le présente, surtout qu'il s'écoute d'une traite. C'est comme si les pièces étaient enchaînées une à l'autre. Les dix chansons (Welcome et Dedication ne sont pas des chansons) que l'on retrouve sur l'album Reckless & Relentless paru en 2011 sur l'étiquette Sumerian Records par la formation anglaise Asking Alexandria offrent un exemple magistral de ce que l'on est en droit de s'attendre d'un groupe de screamo et de metalcore. Tout comme The Black, je le conseille donc à vos oreilles.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

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