samedi 13 janvier 2018

MOTHER MOTHER - No Culture

Poursuivant ma rétrospective musicale de l'année dernière, voici un album vraiment chouette à vous proposer. Il s'agit de l'un des meilleurs albums de 2017, sinon le meilleur. Il y a eu beaucoup de "meilleurs" albums depuis un an mais avec No Culture de Mother Mother, c'est vraiment vrai. Mother Mother est un groupe de rock indie originaire de la grande province de Colombie-Britannique, dans la partie occidentale du Canada. Son tube intitulé The Drugs l'a fait connaître d'un nouveau public, tant cette chanson est accrocheuse et porteuse d'un potentiel commercial assez évident. Pourtant, l'album No Culture est plutôt alternatif et d'une certaine manière, on pourrait dire que The Drugs ne représente pas tout à fait l'album. C'est que la dualité entre la pop "mainstream" et le rock "underground" est omniprésente sur ce petit chef-d’œuvre qu'est No Culture. Les mélodies sont absolument mémorables mais le tout est ciselé dans un style particulièrement original et innovateur. The Drugs est peut-être la plus commerciale des chansons qui composent cet album de Mother Mother. Il est difficile de définir le style de l'album puisque c'est absolument nouveau et inédit. No Culture ne ressemble à rien que j'aie déjà entendu. Et pourtant, il y a quelque chose de parfaitement classique, voire universel, pouvant rejoindre le grand public sur cet album. No Culture est vraiment étonnant, ce qui explique pourquoi il est un incontournable de l'année 2017. Si vous ne connaissez pas Mother Mother, il faut absolument que vous écoutiez No Culture au complet (pas seulement la chanson The Drugs), d'autant plus que l'album s'écoute facilement puisqu'il est court et ne compte que dix pièces, car il s'agit d'un must du rock canadien. Chaque chanson de l'album est différente et unique, faisant en sorte que l'album soit aussi varié et diversifié. Pour les mordus de Mother Mother, je conseille fortement la version deluxe que j'ai acheté et qui présente trois chansons additionnelles en bonus, portant le total à treize pièces. Ces trois chansons supplémentaires sont un peu différentes du reste de l'album, étant réalisées de façon plus simple et intimiste. Il n'en demeure pas moins qu'elles sont aussi intéressantes que les autres chansons sur No Culture. On a par ailleurs le privilège d'entendre la voix de Jasmin Parkin en tant que chanteuse principale, remplaçant donc Ryan Guldemond, sur la pièce Worry. On entend aussi une voix féminine sur l'incroyable morceau Baby Boy qui n'a rien à voir avec le succès de Beyoncé mais qui se rapproche plus d'une musique fascinante composée sous l'influence de la drogue (décidément, Mother Mother qui chante aussi The Drugs aime beaucoup les drogues). Je ne peux m'empêcher de penser au tube Strawberry Fields Forever chanté par The Beatles, alors complètement gelés au LSD... Cela nous a donné de la très bonne musique, comme par exemple le célébrissime Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de 1967 (voir ma critique de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band du 26 novembre 2011)! Bref, alors que la consommation du cannabis à un usage récréatif sera bientôt légale au Canada, il va de soi que Mother Mother, aussi original qu'il puisse être, s'impose parmi les tendances récentes de la musique rock canadienne...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 17/20

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