samedi 24 février 2018

CAPITAL CITIES - In A Tidal Wave Of Mystery

Dans la foulée des groupes qui ont ressuscité les sons funky de synthétiseurs des années '80, il ne faudrait certainement pas oublier Capital Cities. La première fois que j'ai vu le clip pour la chanson Safe And Sound, j'ai tout de suite été charmé. Cependant, en écoutant l'album In A Tidal Wave Of Mystery pour la première fois, j'ai plutôt déchanté. Le côté indie que j'aimais dans Safe And Sound avait disparu pour faire place à des pièces beaucoup plus funky. J'aime le funk mais pas de la façon dont s'y prend Capital Cities. Les synthétiseurs sont utilisés sur l'album sans grande subtilité, avec de gros sons démodés que je n'aime pas du tout. J'aime le funk quand il ressemble à celui de Earth, Wind & Fire. Là, on a un groupe qui avait un style vraiment raffiné que le mélomane pouvait apprécier. Mais des chansons comme Kangaroo Court, avec son accompagnement de synthétiseur pas très subtil, m'ont fait décrocher de cet album qui est d'ailleurs très long. Il faut dire qu'en tant que collectionneur, il a fallu évidemment que j'achète la version Deluxe Edition qui ajoute cinq titres aux douze chansons de base de la version normale. Le total de dix-sept chansons est vraiment long à écouter, l'album cumulant plus de 65 minutes de musique alors qu'on a vraiment l'impression qu'il dure deux heures... In A Tidal Wave Of Mystery n'est pas seulement insupportable, il est aussi interminable! Parmi les cinq chansons en bonus que nous offre Capital Cities, il y a trois versions remixées de pièces que l'on retrouve sur l'album et fort heureusement, ce sont des versions passablement différentes des versions originales, ce qui évite l'ennui de se retaper une deuxième fois la même chanson. On a ainsi une nouvelle version de Safe And Sound qui détonne parce qu'elle s'écarte des années '80 que l'on retrouve sur tout l'album. On a aussi droit à une reprise inutile de Nothing Compares 2 U popularisée à l'origine par Sinéad O'Connor dans les années '90. Malheureusement, on ne peut s'empêcher d'entendre la voix de Sinéad O'Connor par-dessus celle du chanteur de Capital Cities, ce qui nous rend nostalgique et nous fait dire que la version de Sinéad O'Connor demeure bien préférable. Enfin, quant à One Minute More, c'est un morceau bien oubliable... Je n'ai pas aimé In A Tidal Wave Of Mystery mais ce n'est à vrai dire qu'une question de goût personnel. C'est comme pour blink-182 que je déteste, c'est le groupe-phare du pop punk depuis leur album Enema Of The State mais je trouve leur style vraiment laid (voir ma critique de Enema Of The State du 13 octobre 2012). Il y a quand même des pièces sur In A Tidal Wave Of Mystery que je puis supporter, surtout quand Capital Cities s'éloigne de son funk à la Bruno Mars. C'est le cas de Center Stage et de Tell Me How To Live, moins grossiers et plus écoutables pour mes oreilles. Certaines chansons sont cependant vraiment consternantes, je pense à Farrah Fawcett Hair qui est un hommage ridicule à des choses que l'on aime voir ou faire. Je me demande pourquoi André 3000 a accepté d'y faire une apparition. Il faut dire que je n'aime pas non plus Outkast... En fin de compte, je n'aime pas grand-chose. La meilleure pièce de l'album de Capital Cities est évidemment Safe And Sound, vraiment à part sur l'album, le reste n'étant pour moi qu'une succession de morceaux fort ennuyants... La trompette que l'on entend compulsivement sur à peu près tous les numéros de l'album n'aide en rien à l'apprécier davantage... Ajoutons en conclusion que In A Tidal Wave Of Mystery est paru en 2013 mais que la version Deluxe Edition que j'ai acheté n'est sortie qu'en 2014, ce qui explique la mention de deux années différentes pour cet album malheureusement décevant...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

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