samedi 31 janvier 2015

LACUNA COIL - Dark Adrenaline

Si on connaît la formation metal italienne Lacuna Coil aujourd'hui, c'est en partie à cause de sa chanteuse Cristina Scabbia qui est devenue populaire suite à sa collaboration en duo avec Dave Mustaine du groupe Megadeth sur la chanson À tout le monde (Set Me Free). Il faut savoir toutefois que Lacuna Coil est une entité bicéphale puisque le chanteur Andrea Ferro chante au côté de Cristina Scabbia au sein du groupe. La plupart des groupes metal du nouveau millénaire proviennent de la Scandinavie alors il fait du bien de voir (et d'entendre) un groupe qui est plutôt originaire de l'Europe méditerranéenne. Cela s'entend d'ailleurs dans la musique de Lacuna Coil, tout spécialement sur l'album Dark Adrenaline paru au début de l'année 2012. C'est assez subtil mais on perçoit une influence italienne sur Dark Adrenaline, ce qui donne une belle couleur au groupe. En effet, Lacuna Coil amorce un virage délibérément commercial avec Dark Adrenaline et il est heureux que la touche italienne demeure en place, sinon on aurait droit à un album complètement vide. On peut d'ailleurs entendre des paroles en italien au milieu de la chanson My Spirit, la dernière des douze chansons de l'album. À noter que l'ordre des chansons varie selon la version de l'album, moi j'ai la version qui se termine avec My Spirit alors c'est celle-ci que je critique ici. Dark Adrenaline est un album très mélodique et commercial, presque pop metal en raison de ses refrains accrocheurs que l'on peut aisément fredonner. On ne peut pas dire que cette décision artistique, ce choix esthétique soit un plus pour la scène metal. Lacuna Coil ne propose rien de bien neuf à se mettre sous la dent que l'on ait jamais entendu auparavant. Ce parti pris de vouloir obtenir du succès commercial résulte en un album extrêmement prévisible, comme c'était le cas de l'album The Heart Of Everything de Within Temptation dont j'ai fait la critique la semaine dernière (voir ma critique de The Heart Of Everything du 24 janvier 2015). Pourtant, les deux albums ne se ressemblent pas du tout, Dark Adrenaline étant bien plus pop et commercial que The Heart Of Everything qui conserve malgré tout un léger aspect gothique. D'un point de vue du style, Dark Adrenaline est bien moins intéressant. C'est surtout avec les deux ballades de son album que Lacuna Coil tire le mieux son épingle du jeu, c'est-à-dire End Of Time qui est une chanson assez grisante et réussie et My Spirit dont je viens juste de parler. Les autres chansons au tempo plus rapide sont bien composées et entraînantes mais bien peu originales en vérité. Cela ne fait rien, il est quand même agréable de se mettre du metal à l'italienne dans les oreilles. Malgré des critiques favorables de la part des bien-pensants de la musique pour cet album de Lacuna Coil, je ne suis pas en mesure de donner une cote très élevée à Dark Adrenaline en dépit du plaisir que l'on a en l'écoutant avec attention. La voix de Cristina Scabbia est superbe, les riffs accrocheurs et les rares solos bien conçus mais qu'est-ce que cela a de nouveau sous le soleil? Le fan de voix féminines comme Sharon den Adel et Amy Lee sera aux anges avec Dark Adrenaline et il devrait se procurer l'album en dépit de tout. Ne serait-ce que pour la chanson Losing My Religion qui est ici une reprise du fameux succès de R.E.M., l'album de Lacuna Coil se vaut. Michael Stipe et ses acolytes de R.E.M. peuvent être fiers de l'interprétation qu'en fait Cristina Scabbia. Voilà une formidable version metal, Lacuna Coil réussissant à dompter Losing My Religion pour mettre la célèbre chanson à son style. Je crois qu'une reprise ne devrait pas trop sonner pareil à l'original et la version de Lacuna Coil est heureusement bien différente. En somme, Dark Adrenaline de Lacuna Coil n'est certes pas une parution marquante de 2012 mais il mérite tout de même une écoute, ne serait-ce que pour la pièce de R.E.M. à la sauce italienne...

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

samedi 24 janvier 2015

WITHIN TEMPTATION - The Heart Of Everything

C'est un peu par hasard si j'ai découvert Within Temptation. J'étais chez un disquaire où on vend des disques usagés et il me restait un peu d'argent de poche. J'ai jeté un œil furtif vers le bac dédié aux albums metal et The Heart Of Everything de Within Temptation était le premier en avant de la pile. Rien qu'en voyant le graphisme de l'album, je savais qu'il s'agissait d'un autre clone du groupe Evanescence. Je ne croyais pas si bien dire! J'ai acheté le disque en me disant que j'aime bien Evanescence et que ce ne devait tout de même pas être si ressemblant que ça. J'avais tort car Within Temptation est certainement le groupe qui copie le mieux Evanescence que j'ai entendu de toute ma vie... L'album The Heart Of Everything est totalement dénué d'originalité et de personnalité. La qualité des arrangements n'est pourtant pas à incriminer. On a ici affaire à un album très bien charpenté, très professionnel. Évidemment, quand on vise le succès commercial à tout prix, on se donne les moyens de réussir. Rien n'est laissé au hasard et le résultat est bien évidemment prévisible. On se retrouve néanmoins avec un groupe qui se trouve à être une coche en dessous d'Evanescence. Ceci explique d'ailleurs que j'accorde une cote plus faible à The Heart Of Everything qu'aux autres albums d'Evanescence dont j'ai déjà critiqué la courte discographie. Tant qu'à écouter une copie comme Within Temptation, je préfère encore écouter la version originale, Evanescence. D'ailleurs, Evanescence est capable de prendre des risques, ce que ne fait pas Within Temptation sur The Heart Of Everything. C'est le cas de l'album The Open Door dont j'ai fait la critique la semaine dernière (voir ma critique de The Open Door du 17 janvier 2015) où Evanescence se permet d'explorer des trucs nouveaux. Malgré tout, les chansons qui composent The Heart Of Everything sont accrocheuses et agréables à écouter. La pièce la moins intéressante serait peut-être Stand My Ground, même si elle ne dépare pas l'album pour autant. D'ailleurs, les paroles de Stand My Ground ont été omises dans le livret, un oubli significatif qui pourrait s'apparenter à un genre de lapsus par nos amis de Within Temptation. Mais What Have You Done, où la chanteuse Sharon den Adel fait un duo avec l'artiste invité Keith Caputo, leader de la formation Life Of Agony (le chanteur Keith Caputo changera de nom par la suite après son changement de sexe) et qui est probablement la meilleure pièce de l'album, sonne vraiment comme un succès planétaire et a fortement aidé à la vente d'albums pour The Heart Of Everything. La fameuse chanson est d'ailleurs reprise à la toute fin dans une version allongée. Our Solemn Hour est typique du genre musical prisé par Within Temptation avec son chœur qui scande des paroles en latin. Encore plus prévisible, la chanson Forgiven est une incontournable ballade où Sharon del Adel est accompagnée seule au piano et qui n'est pas sans rappeler My Immortal d'Evanescence. Il y a d'ailleurs quelques ballades sur The Heart Of Everything, comme par exemple The Cross ou encore All I Need, qui laissent place à la voix superbe de Sharon den Adel. C'est peut-être le point fort de cet album, celui de la performance vocale de la chanteuse dont la voix est tantôt plaintive, tantôt traversée d'un sentiment d'urgence, mais toujours fortement expressive. Écoutez notamment le début de la pièce Frozen qui n'a rien à voir avec le célèbre succès de Madonna. Ailleurs, Sharon den Adel est capable d'atteindre des notes très aiguës grâce à sa voix de tête, un peu comme le fait Mariah Carey dans un autre style. Quant à The Truth Beneath The Rose, il s'agit d'un long morceau de sept minutes comme il arrive fréquemment dans le metal symphonique. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment à écouter mon album de Within Temptation mais je ne peux pas lui accorder une note très élevée en raison de son manque total d'originalité. Cet album paru en 2007, un an après The Open Door, est plutôt décevant si on compare les deux albums mais le fan invétéré d'Evanescence comme moi devrait malgré tout y trouver son compte.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 14/20

samedi 17 janvier 2015

EVANESCENCE - The Open Door

Après le succès incroyable de son album Fallen, la fameuse formation de musique rock américaine Evanescence, dirigée par la jolie chanteuse Amy Lee, récidivait enfin en 2006 avec son deuxième opus intitulé The Open Door pour la plus grande joie des fans. Entre-temps, Evanescence avait fait paraître Anywhere But Home, un album live que je n'avais pas tellement aimé et que j'avais trouvé superflu (voir ma critique de Anywhere But Home du 3 mai 2014). Il n'empêche que j'apprécie Evanescence et l'arrivée d'un deuxième album studio tombait donc à point pour calmer notre hâte et notre impatience. Fort heureusement, The Open Door ne déçoit point nos espérances et livre la marchandise avec aplomb. En fait, les meilleures chansons, et elles sont très bonnes, se retrouvent principalement au début et à la fin de l'album, avec au milieu des pièces où Evanescence a senti le besoin d'expérimenter un peu. Il aurait été dommage que le groupe refasse le même album et nous décerne un second Fallen car on aurait eu l'impression que le groupe se répète. C'est ce qui explique que The Open Door ne ressemble pas à Fallen et que Evanescence explore différentes avenues inattendues sur son nouvel album. La plus "expérimentale" du lot est probablement Snow White Queen en raison de son couplet bizarroïde, même si elle parvient malgré tout à rester assez commerciale pour ne pas effaroucher les fans. C'est une bonne chanson, plus concluante en tous cas que la pièce Lacrymosa qui est construite sur un passage du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)! L'interprétation qu'en offre Evanescence ne peut bien sûr pas se comparer avec l'original de la main de Mozart, nettement plus profonde. Il s'agit presque d'un sacrilège envers le génie mozartien. Une autre chanson discutable sur The Open Door est la pièce Cloud Nine dont l'introduction est intéressante et pique la curiosité mais dont le restant de la chanson est trop insipide et générique pour pouvoir faire honneur à Evanescence. Mais les chansons du début de l'album, telles que Sweet Sacrifice et Call Me When You're Sober, sont de véritables chansons à succès très accrocheuses. Sweet Sacrifice a une étrange fin abrupte et impromptue mais est suivie par Call Me When You're Sober, la meilleure chanson de The Open Door en raison de ses harmonies inventives et bien travaillées. La fin de l'album réserve aussi des morceaux de choix, comme c'est le cas de The Only One, longue procession douloureuse que j'adore ainsi que Your Star, également excellente. La meilleure vient pourtant en dernier avec la pièce Good Enough, longue chanson de cinq minutes et demie au piano, sans la guitare électrique pesante et la batterie qui font partie du son habituel de Evanescence plutôt metal. Good Enough se rapproche plutôt de My Immortal que l'on retrouvait sur l'album Fallen. En définitive, tout n'est pas bon sur The Open Door et il y a des chansons un peu ennuyantes et inutiles comme Weight Of The World ou surtout Cloud Nine, mais il y a assez de bons morceaux pour que l'on apprécie l'album et que l'on se le procure si on aime la sensibilité d'Amy Lee qui donne une touche féminine inimitable au goth metal d'Evanescence. Malgré ses fausses notes, ses bémols, The Open Door est un album fascinant et dans l'ensemble assez réussi, prouvant que les années 2000 devront bien compter avec Evanescence, groupe metal de chant féminin le plus populaire dans son genre. Amy Lee, je t'aime!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

samedi 10 janvier 2015

NIGHTWISH - Once

Il y a de cela plus d'une décennie, la célèbre formation finlandaise Nightwish faisait paraître pour nous son cinquième album studio intitulé laconiquement Once. C'est en effet en 2004, dans la foulée des albums à succès que venait de lancer le groupe américain Evanescence, que Nightwish changea de direction musicale pour s'orienter vers une formule plus commerciale et commercialement exploitable. Ce n'était pourtant pas le manque de reconnaissance qui incita cette métamorphose puisque Nightwish jouissait déjà d'une réputation excellente parmi les aficionados du genre nouveau qui s'épanouissait alors, le metal symphonique. Mais Nightwish, qui avait fait le tour de son style premier et qui n'avait plus de nouveaux défis à relever en sol scandinave, souhaitait une plus grande visibilité en Amérique et opta conséquemment pour un son plus "américain" et moins "européen". Le résultat de cette aventure artistique se solda par la parution sur l'étiquette Roadrunner de l'album Once où l'on y reconnaît le travail accompli par Nightwish pour se rapprocher des fans de heavy metal aux États-Unis qui aiment le "gros son". C'est notamment évident avec la chanson à succès Wish I Had An Angel, pièce excessivement accrocheuse composée dans l'objectif d'une percée en territoire américain. Heureusement, le groupe n'a pas pour autant renié sa personnalité puisqu'on peut encore clairement identifier sur Once la fameuse touche de Tuomas Holopainen, le cerveau derrière Nightwish, ainsi que la jolie voix d'opéra de la chanteuse Tarja Turunen dont il s'agit ici de la dernière collaboration avec le groupe. Après Once, nos amis de Nightwish devront compter avec une nouvelle chanteuse, libérant Tarja Turunen de ses fonctions au sein de Nightwish. C'est donc un album plutôt spécial dans la discographie du groupe, comme on le constate par la couverture de l'album illustré ici, différente du style graphique des albums précédents de Nightwish. Il est d'ailleurs à noter que la couverture varie selon la version de l'album et que celle que je critique ici renferme treize pièces dont deux chansons en bonus, White Night Fantasy ainsi que Live To Tell The Tale. Avec une durée totale dépassant les 69 minutes, l'acheteur en a pour son argent et il n'y a donc aucune raison pour se passer de Once, d'autant plus que les morceaux, comme c'est toujours le cas chez Nightwish, sont une coche au-dessus de la moyenne des albums de metal symphonique. Once ne figure pourtant même pas parmi les meilleurs albums de Nightwish dont les œuvres, il faut le dire, sont toujours superlatives, malgré l'apport impressionnant pour Once d'un orchestre philharmonique particulièrement remarquable sur des pièces comme Planet Hell ou surtout Ghost Love Score, une oeuvre grandiose durant dix minutes. Il y a aussi Creek Mary's Blood qui affiche une durée inhabituelle de huit minutes et demie, prouvant que même si Nightwish désire adopter un son plus commercial et accessible avec Once, il n'empêche que le groupe ne sacrifie en rien à la qualité artistique habituelle de sa production. D'ailleurs, Nightwish s'aventure dans des contrées sauvages avec Creek Mary's Blood ainsi que The Siren, des morceaux visitant la world music exotique à des kilomètres du son scandinave typique. Néanmoins, Nightwish nous livre également une pièce en langue finnoise, la très touchante Kuolema Tekee Taiteilijan. En définitive, je conseille l'album Once pour le néophyte désireux de s'initier à l'art de Nightwish dont il s'agit ici d'un album respectable, bien qu'il ne soit pas le meilleur, mais surtout de celui qui est le plus accessible. Nightwish est le groupe par excellence pour découvrir le genre prospère du metal dirigé par une chanteuse et était là bien avant Evanescence. J'aime bien Evanescence mais je préfère Nightwish encore plus. En terminant, je dirais que si la formation Epica dont j'ai fait la critique de son album The Quantum Enigma la semaine dernière (voir ma critique de The Quantum Enigma du 3 janvier 2015) représente le mieux le genre du metal symphonique, c'est Nightwish qui est celle étant la plus accessible. Que ce soient Evanescence, Epica ou Nightwish, il y a de nombreuses excellentes formations metal dirigées par des femmes qui ont vu le jour depuis la fin des années '90, prouvant du même coup que l'égalité des sexes a bien sa raison d'être, même dans le milieu trop souvent machiste de la musique metal...!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 16/20

samedi 3 janvier 2015

EPICA - The Quantum Enigma

Récemment, la formation hollandaise de heavy metal Epica a fait paraître un nouvel opus sur son étiquette Nuclear Blast. C'était au printemps 2014 et l'album s'intitule The Quantum Enigma. Cela fait du bien de voir qu'il n'y a pas que les groupes originaires de Scandinavie qui font du bon heavy metal sur la très réputée étiquette Nuclear Blast. Habituellement, ce que l'on considère comme le renouveau du heavy metal provient toujours de cette partie du monde, de Finlande notamment. Avec The Quantum Enigma, la formation Epica poursuit dans le style du metal symphonique qui a fait la réputation du groupe. S'il est un groupe qui représente par excellence le genre du symphonic metal, c'est bien Epica. C'est son représentant le plus typique, même s'il existe d'autres groupes et d'autres albums encore plus intéressants (c'était le cas par exemple de l'album The Black Halo par l'excellente formation Kamelot dont j'ai eu le plaisir de faire la critique sur ce blog (voir ma critique de The Black Halo du 6 décembre 2014)). C'est aussi un groupe qui a choisi de figurer dans la mouvance des groupes metal dirigés par une chanteuse, à l'instar de Nightwish et Evanescence. Cela ne veut pas dire que Epica soit un groupe moins puissant pour autant. Dès le début de l'album, avec l'introduction instrumentale Originem et la pièce The Second Stone qui suit, on est projeté dans l'aventure sans qu'on puisse reprendre son souffle. La guitare électrique et l'orchestre conduisent cet album par en avant avec aplomb et il est inutile de résister. Tout au long de l'album, on a droit à une démonstration de force avec un orchestre symphonique et un choeur dans le genre grandiose et monumental de Carmina Burana de Carl Orff (1895-1982). La chanteuse Simone Simons et le chœur alternent ensemble et malgré la forte présence des guitares, il n'y a aucun solo. C'est vraiment l'orchestre qui vole la vedette sur The Quantum Enigma et on en ressort essoufflé et époustouflé. Cet autre album par Epica est ainsi le plus abouti et possiblement le meilleur de la formation. La complexité des arrangements et le souffle épique (ce n'est pas pour rien que le groupe s'appelle Epica) qui traverse The Quantum Enigma du début à la fin place cet album au firmament d'un genre qui n'a plus aucun secret pour cette poignée de Hollandais qui savent comment captiver l'auditeur. Le résultat est évidemment très théâtral, pour ne pas dire cinématographique, puisque l'orchestre symphonique omniprésent donne une touche qui n'est pas sans rappeler la musique de film. On se croirait dans un péplum ou une superproduction hollywoodienne du genre Conan le Barbare... L'action pourrait se dérouler en 1378 mais l'album date bien de 2014. Il est par ailleurs à noter qu'on y retrouve un interlude inspiré par l'Extrême-Orient avec la pièce instrumentale The Fifth Guardian vers le milieu de l'album. Bien sûr, ça prend de l'imagination pour pouvoir varier les airs et éviter l'ennui sur cet album d'Epica qui dure près de 70 minutes. Les chansons dépassent la plupart du temps les cinq minutes mais elles ne semblent étonnamment pas trop longues pour un genre grandiloquent qui prend souvent toute la place. Comme il fallait s'y attendre, The Quantum Enigma se termine avec la pièce-titre du même nom d'une durée interminable de près de douze minutes, comme le veut la tradition pour ce genre de musique. Évidemment, The Quantum Enigma est un album assez prévisible et ne se fait pas remarquer par son originalité, mais il est si diablement efficace et réussi qu'il compense largement ce défaut. Je voulais d'abord accorder la note de 16/20 à cet album mais en raison du travail qu'a dû exiger la composition d'un tel album, j'ai cru qu'il méritait un point de plus. C'est ainsi que The Quantum Enigma par la formation Epica s'impose parmi mes albums préférés de l'année 2014.

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 17/20