samedi 17 janvier 2015

EVANESCENCE - The Open Door

Après le succès incroyable de son album Fallen, la fameuse formation de musique rock américaine Evanescence, dirigée par la jolie chanteuse Amy Lee, récidivait enfin en 2006 avec son deuxième opus intitulé The Open Door pour la plus grande joie des fans. Entre-temps, Evanescence avait fait paraître Anywhere But Home, un album live que je n'avais pas tellement aimé et que j'avais trouvé superflu (voir ma critique de Anywhere But Home du 3 mai 2014). Il n'empêche que j'apprécie Evanescence et l'arrivée d'un deuxième album studio tombait donc à point pour calmer notre hâte et notre impatience. Fort heureusement, The Open Door ne déçoit point nos espérances et livre la marchandise avec aplomb. En fait, les meilleures chansons, et elles sont très bonnes, se retrouvent principalement au début et à la fin de l'album, avec au milieu des pièces où Evanescence a senti le besoin d'expérimenter un peu. Il aurait été dommage que le groupe refasse le même album et nous décerne un second Fallen car on aurait eu l'impression que le groupe se répète. C'est ce qui explique que The Open Door ne ressemble pas à Fallen et que Evanescence explore différentes avenues inattendues sur son nouvel album. La plus "expérimentale" du lot est probablement Snow White Queen en raison de son couplet bizarroïde, même si elle parvient malgré tout à rester assez commerciale pour ne pas effaroucher les fans. C'est une bonne chanson, plus concluante en tous cas que la pièce Lacrymosa qui est construite sur un passage du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)! L'interprétation qu'en offre Evanescence ne peut bien sûr pas se comparer avec l'original de la main de Mozart, nettement plus profonde. Il s'agit presque d'un sacrilège envers le génie mozartien. Une autre chanson discutable sur The Open Door est la pièce Cloud Nine dont l'introduction est intéressante et pique la curiosité mais dont le restant de la chanson est trop insipide et générique pour pouvoir faire honneur à Evanescence. Mais les chansons du début de l'album, telles que Sweet Sacrifice et Call Me When You're Sober, sont de véritables chansons à succès très accrocheuses. Sweet Sacrifice a une étrange fin abrupte et impromptue mais est suivie par Call Me When You're Sober, la meilleure chanson de The Open Door en raison de ses harmonies inventives et bien travaillées. La fin de l'album réserve aussi des morceaux de choix, comme c'est le cas de The Only One, longue procession douloureuse que j'adore ainsi que Your Star, également excellente. La meilleure vient pourtant en dernier avec la pièce Good Enough, longue chanson de cinq minutes et demie au piano, sans la guitare électrique pesante et la batterie qui font partie du son habituel de Evanescence plutôt metal. Good Enough se rapproche plutôt de My Immortal que l'on retrouvait sur l'album Fallen. En définitive, tout n'est pas bon sur The Open Door et il y a des chansons un peu ennuyantes et inutiles comme Weight Of The World ou surtout Cloud Nine, mais il y a assez de bons morceaux pour que l'on apprécie l'album et que l'on se le procure si on aime la sensibilité d'Amy Lee qui donne une touche féminine inimitable au goth metal d'Evanescence. Malgré ses fausses notes, ses bémols, The Open Door est un album fascinant et dans l'ensemble assez réussi, prouvant que les années 2000 devront bien compter avec Evanescence, groupe metal de chant féminin le plus populaire dans son genre. Amy Lee, je t'aime!

COTE D'APPRÉCIATION PERSONNELLE: 15/20

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